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«La lutte est dans une pente ascendante»

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ALM : Contrairement à d’autres fédérations, le provisoire n’a pas trop duré à la FRML. Un an après, quel est l’état des lieux ?
Hadj Laâbdi Ibnou Zouheir : L’année sportive 2003-2004 est une période transitoire après tout le brouhaha qu’a connu la FRML. Pour ce qui est du bilan, il est considéré comme positif, vu les réalisations accomplies et ce grâce à toutes les composantes ayant participé au redressement de notre discipline dans différents domaines. Après l’élection de la nouvelle équipe fédérale, le nouveau bureau a défini la plate-forme qui doit véhiculer sa nouvelle orientation basée d’abord sur la communication, la transparence, l’objectivité et l’équité. Des actions ont été inscrites conformément à l’importance des objectifs, tels la réaction de l’activité des ligues, qui constitue un point essentiel pour tout sport, le partenariat avec différents organismes pouvant prêter main-forte à la lutte, la formation des cadres… Sans, toutefois, oublier que toute tentative de mutation d’un politique à un autre génère systématiquement une résistance au changement qui constitue un frein à tout effort de progrès. Cependant, le bureau fédéral a su comment s’en sortir en instaurant un système de communication transparent et une ouverture sur le monde moderne par un dialogue constant.
Sur le plan technique, comment voyez-vous l’avenir de la lutte ?
Comme vous êtes censés le savoir, nous avons basé tout le travail sur une jeunesse ambitieuse encadrée par un staff national que nous saluons au passage pour les efforts déployés. Notre équipe seniors inexpérimentée et mal préparée a pu décrocher au dernier championnat d’Afrique 5 médailles, dont une en argent et 4 en bronze. Pour ce qui est des juniors, lors du championnat d’Afrique, qui a eu lieu en Tunisie, nos espoirs ont glané 5 médailles en or, 3 en argent et 4 en bronze. Tout ce que je peux avancer, avec modestie, c’est que la lutte est dans une pente ascendante et le prochain championnat d’Afrique de lutte seniors sera le plus grand tremplin promotionnel.
Étant donné que vous êtes le président de la CALA, comment se porte ce sport en Afrique ?
Mis à part la Tunisie, l’Algérie, le Maroc, l’Egypte, le Sénégal et l’Afrique du Sud, toutes les autres fédérations n’arrivent pas à décoller à cause de plusieurs facteurs, dont essentiellement la carence en infrastructures et la manque de moyens adéquats.
Est-ce que la fédération internationale de lutte oeuvre-t-elle pour redresser la situation ?
M. Martiniti, qui a été élu président de la FILA, est un homme de terrain qui connaît parfaitement tous les problèmes et les solutions pouvant sortir la lutte africaine de son pétrin. Dans ce sens, je peux vous assurer que l’Afrique s’estimerait heureuse avec ce nouveau stratège de la FILA.
Expliquez-nous qu’est-ce que c’est le «Beach wrestling» ?
La FILA a développé une forme de lutte qui peut être pratiquée sans aucun moyen technique et qui reprend les éléments de la lutte traditionnelle sous l’appellation «Beach wrestling» dans le but de vulgariser ce sport même dans les pays qui ne disposent que de peu de moyens financiers et matériaux.
D’ailleurs, la FRML a déjà organisé une manifestation de ce genre entre le Maroc et le Qatar dans la plage d’El Jadida, l’été dernier.

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