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Mégaprojet de dessalement d’eau de mer : La souscription très convoitée

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A peine ouverte officiellement auprès des agriculteurs au mégaprojet de dessalement d’eau de mer le 15 décembre, l’opération de souscription a connu jusqu’au lundi 25 décembre l’adhésion de plus de 50 agriculteurs et investisseurs avec un total de 2.500 hectares, qui représentent 22% de la superficie globale visée par le projet.


Lancée par Aziz Akhannouch, ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts le 7 novembre dernier, l’opération de souscription au projet de dessalement de l’eau de mer pour les besoins de l’irrigation et pour l’approvisionnement en eau potable dans la région du Souss-Massa connaît un véritable engouement auprès des agriculteurs, et qui vient avant le lancement des appels d’offres (marchés de maîtrise d’œuvre et de travaux), afin d’ajuster à la marge les spécifications techniques et les modalités financières sans pour autant les remettre en cause substantiellement.

Selon les données présentées par Hro Abro, directeur de l’Office régional de mise en valeur agricole du Souss-Massa (ORMVASM) lors d’une conférence de presse organisée mercredi, ce projet vital consistera en la mise en place des meilleurs procédés, technologies et équipements existant actuellement dans le domaine du dessalement de l’eau de mer et de la distribution de l’eau. Deux prises dans l’océan amèneront l’eau de mer dans un bassin de captage, à partir duquel elle sera pompée, après prétraitement, vers la station de dessalement.
La station de dessalement (technologie d’osmose inverse) sera située à 300 m de la côte et à plus de 44m d’altitude, dans la commune d’Inchaden, au sein du Parc national du Souss-Massa. Son installation sera soumise à un strict respect de l’environnement et de la biodiversité du Parc, conformément à la législation en vigueur et aux directives du Haut-Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification.
La capacité de production initiale est de deux cent soixante-quinze mille (275.000) m3/j à raison d’un débit de cent cinquante mille (150.000) m3/j pour satisfaire les besoins en eau potable, et d’un débit de cent vingt-cinq mille (125.000) m3/j pour satisfaire les besoins en eau d’irrigation.

L’ouvrage est construit avec des installations pour une capacité de 400.000 m3/j, équipé pour délivrer une capacité de 275.000 m3/j. La capacité finale de l’ouvrage pour satisfaire les besoins en eau initiaux d’irrigation sera définie à la date d’atteinte du seuil minimal de souscription initiale et avant la date de démarrage des travaux.

L’ensemble de l’unité de dessalement est séparé en deux, une partie eau potable et une partie eau d’irrigation. Les systèmes de réminéralisation ainsi que les bassins de stockage de l’eau dessalée de chaque installation sont indépendants. Les réseaux de distribution principal et secondaire totaliseront 464 km de conduites enterrées qui desserviront environ 1.270 bornes d’irrigation à la parcelle (une borne pour 10 ha environ). Cinq stations de pompage sont placées sur le réseau afin d’assurer une pression suffisante en tout point de livraison du réseau. Dans le périmètre public du Massa, le réseau d’eau dessalée sera distinct du réseau actuel d’eau du barrage géré par l’ORMVASM.

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