Culture

Pour la réhabilitation des tissus historiques des anciennes médinas

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Un guide destiné à toutes les communes du Maroc vient de voir le jour

Un guide présentant les démarches innovantes pour la réhabilitation des anciennes médinas vient de voir le jour. Élaboré par le Réseau marocain des anciennes médinas (Remam), en partenariat avec le ministère de l’intérieur et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), ce document s’adresse à toutes les communes du Maroc concernées par la réhabilitation des tissus historiques. Il présente en effet un recueil diversifié des pratiques conduites par un ensemble de communes membres du Remam.

En l’absence de dispositifs financiers et institutionnels spécifiques pour l’intervention dans les médinas au Maroc, ce catalogue affiche comme ambition de présenter des pistes et des alternatives faisables et innovantes à explorer pour une réhabilitation intégrée et durable de ces tissus historiques. Plus précisément il se fixe comme objectif de capitaliser des bonnes pratiques réalisées par les communes membres en présentant les indications les plus importantes sur leur conception et mise en œuvre (qui ne sont pas toujours documentées par les villes qui les ont mises en place).

Le document a pour ambition d’assurer une plus grande diffusion de ces pratiques à l’échelle nationale et internationale et mettre à la disposition des villes intéressées un recueil de pratiques innovantes à réajuster et disséminer en fonction de leur contexte social et culturel. Pour une bonne présentation de ces expériences communales, le guide présente ainsi cinq volets comportant chacun trois à quatre expériences communales, à savoir le «Système de gouvernance» et la «Promotion de la culture».

L’accent est ainsi mis sur cinq approches totalement différentes de mise en coordination et de synergie entre les différents intervenants dans la médina. Il est également question de «la promotion de la culture au service du patrimoine». L’expérience d’un bon nombre de villes qui ont opté pour des manifestations musicales est mise en exergue à l’instar les villes d’Essaouira et Fès. D’autres ont privilégié des actions culturelles portant sur la promotion du patrimoine immatériel local (Tiznit, Salé, Tétouan). Enfin, d’autres encore se sont inscrites dans une véritable stratégie d’animation culturelle qui s’effectue tout au long de l’année, ciblant différentes thématiques et différents profils sociaux. «C’est le cas de la ville de Chefchaouen qui a fait de la promotion culturelle un levier pour son développement économique et touristique».

«Trois expériences réalisées dans des contextes différents et selon des approches totalement distinctes méritent que l’on s’y attarde. Il s’agit du festival d’argent de Tiznit pour la promotion de l’artisanat local, des journées de patrimoine pour la promotion du patrimoine casablancais et enfin du festival Laaouacher pour relancer une tradition locale et promouvoir l’image de la médina de Chefchaouen».

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