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Ecosystème Renault : Le ministère de tutelle fait le point

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Le Groupe ambitionne de créer 50.000 emplois au Maroc à l’horizon 2023

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Sur les 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires sourcing à atteindre en 2023, Renault a réalisé à ce jour 1 milliard d’euros. Le taux d’intégration locale du constructeur dépasse les 50%.

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Le ministère de l’industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique et le Groupe Renault Maroc ont présenté récemment le bilan d’étape de l’écosystème du constructeur automobile français Renault. Étaient présents Moulay Hafid Elalamy et Marc Nassif, DG du Groupe Renault Maroc. Un bilan que M. Elalamy a qualifié de satisfaisant.

En effet, le constructeur enregistre des avancées notables et il est sur la bonne voie pour réaliser les objectifs qui lui sont assignés à l’horizon 2023. «Même si les chiffres paraissaient impossibles à atteindre, nous sommes dans la bonne voie. Certains chiffres ont même été revus à la hausse. C’est une prouesse extrêmement importante car elle change complètement la configuration du secteur automobile au Maroc», confie M. Elalamy.

Ainsi, sur les 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires sourcing à atteindre en 2023, Renault a réalisé à ce jour 1 milliard d’euros.

Le taux d’intégration locale du constructeur dépasse les 50% et l’écosystème formé par le Groupe Renault et ses fournisseurs a réalisé un investissement de 815 millions d’euros.

Ce qui a permis la création de près de 14.000 emplois directs et indirects dans le Royaume. «Des métiers à forts enjeux et des technologies nouvelles font leur entrée au Maroc et développent en profondeur l’intégration locale», a souligné Moulay Hafid Elalamy en ajoutant que l’écosystème réalise une forte montée en gamme des composants «made in Morocco». En effet, les métiers de l’automobile s’enrichissent de spécialisations à forte valeur ajoutée, à l’exemple du vitrage, des jantes aluminium, des systèmes de direction et de transmission ou encore d’ingénierie métiers. D’autres acteurs sont en cours d’implantation, notamment autour des technologies comme les amortisseurs, les tableaux de bord et les systèmes de navigation: un constat positif qui augmente l’attractivité de l’industrie automobile nationale. C’est ainsi qu’à l’horizon 2023, le Groupe Renault Maroc ambitionne de créer 50.000 emplois directs et indirects, permanents, qualifiés, mais aussi de générer un chiffre d’affaires additionnel de 1,5 milliard d’euros par an, issu des achats de pièces fabriquées localement et de porter le taux d’intégration locale à 65%. «Nous travaillons main dans la main avec le gouvernement pour atteindre cet objectif commun de faire du Maroc une plate-forme automobile régionale majeure», ajoute Fabrice Cambolive, directeur des opérations de la région Afrique, Moyen-Orient et Inde. «En effet, pour remplir notre contrat à l’horizon 2023, nous utilisons la plate-forme de l’Alliance Renault-Nissan Mitsubishi, la plus grande alliance automobile au monde. Plus que jamais, nous jouons notre rôle de locomotive au service de l’industrie automobile nationale», conclut Marc Nassif.

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