Société

SNSP : Bouzoubâa débarqué

Samedi dernier, 30 membres de la Commission administrative sur les 45 membres qui restent d’une totalité d’une soixantaine de personnes élues lors du IVème congrès du SNSP, et 80 représentants des différentes sections et de divers Bureaux locaux se sont réunis en vue d’arrêter la position à prendre à l’égard de la CDT et de son bureau exécutif.
A la veille de ce Conseil national, une déclaration signée par Ali Lotfi et Abdellmajid Bouazza, adressée au nom du Bureau national du SNSP aux différentes administrations et au ministère de la Santé faisait part de l’exclusion des rangs du syndicat de cinq membres de son bureau national.
Il s’agit de M. Dahmani, Abdelmajid Boubekri, Ahmed El Aji, Mohamed Aït Idder et Helich Belaïd. Face à cette décision, le Conseil du SNSP a décidé de destituer le secrétaire général, Abdelmajid Bouzoubaâ, de son poste et d’élire Abdelmajid Boubekri à sa place. M. Boubekri est médecin, et coordinateur du secteur de la Santé au sein de son parti. Sur le plan syndical, il occupe le poste de membre du Bureau national du SNSP depuis 1985.
En revanche, son prédécesseur, Abdelmajid Bouzoubaâ, occupe le poste de secrétaire général du SNSP depuis juillet 1978 et est membre du Bureau exécutif de la CDT depuis sa création en novembre 1978. M. Bouzoubaâ était membre du Bureau politique de l’USFP de 1989 à 2001. Mais à partir du mois d’octobre de cette année, il est secrétaire général du Congrès National Ittihadi (CNI). Interrogé sur les raisons de la décision dudit Conseil, Abdelmajid Boubekri nous a annoncé que la tenue de cette instance était plus qu’attendue, dans la mesure où toutes les instances du syndicat étaient paralysées.M. Boubekri attribue cette situation à la crise qui secoue le bureau national en raison de l’absence constante du secrétaire général et de l’absence des doléances du syndicat du cahier revendicatif de la CDT, présenté par M. Bouzoubaâ lui-même aux négociations avec le gouvernement.
Pour sa part, M. Dahmani estime que, depuis 1995, le dialogue social est bloqué, alors que le personnel de ce secteur se débat dans des problèmes insurmontables et le syndicat est exclu de toute discussion concernant les préoccupations de ses adhérents. Pour ce qui est du choix du siège du syndicat national de l’Enseignement en tant que lieu de la réunion du Conseil national, M. Boubekri, précise qu’il est impossible pour les syndicalistes de tenir une réunion libre au sein du siège de la CDT. Pour preuve, dit-il, il suffit de voir ce qui s’est passé avec les cheminots, l’Agriculture, l’Enseignement, le Tourisme.

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