Une note des Affaires étrangères au GPBM
A l’instar de beaucoup de pays, le Maroc est également concerné par les sanctions économiques décidées par l’administration américaine à l’encontre de l’Iran.
Les banques, notamment, figurent au premier rang des institutions qui se trouvent impliquées dans le processus d’application desdites sanctions. Ainsi, le ministère des affaires étrangères a tenu à sensibiliser le secteur bancaire à la nécessité de prendre en compte les sanctions et veiller à ce qu’elles soient respectées du côté marocain. Une note écrite officielle a d’ailleurs été adressée au Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) pour informer les professionnels des modalités pratiques et délais d’application des sanctions décidées par le gouvernement américain. Ainsi, après une première vague de mesures annoncées le 7 août instaurant des blocages sur les transactions financières et les importations de matières premières et tapis d’origine iranienne ainsi que des sanctions sur les secteurs de l’automobile et de l’aviation commerciale, une seconde vague de sanctions devrait être annoncée à partir du 4 novembre.
Cette deuxième vague portera sur les secteurs pétrolier et gazier ainsi que sur la banque centrale iranienne en plus des secteurs de l’assurance, du transport maritime et des chantiers navals. Naturellement, le secteur privé marocain est appelé lui aussi au respect de ces sanctions à commencer par les banques qui jouent un rôle central dans les processus de commerce international à travers les crédits documentaires et transactions financières. Le GPBM a donc été invité par les Affaires étrangères à informer les banques marocaines du contenu des sanctions et de celles à venir et à prendre les mesures et dispositions jugées utiles.
