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Transport des voyageurs : Fin de la grève et poursuite du dialogue social

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Entamée il y a quelques jours, la grève nationale des professionnels de transport des voyageurs prend fin.

Ce débrayage qui a été très suivi dans plusieurs villes du Royaume a paralysé des dizaines de gares routières et immobilisé des milliers de voyageurs. Selon un communiqué du ministère de tutelle, la fin du mouvement de protestation a été décidée suite à deux réunions tenues le vendredi 28 septembre au siège du ministère entre le secrétaire général au ministère de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau et l’Union nationale du transport collectif de personnes.

A l’issue de ces réunions, les deux parties se sont engagées à poursuivre le dialogue social au sujet du dossier revendicatif des professionnels et des conducteurs. Les deux parties ont ainsi convenu de tenir d’autres réunions cette semaine «pour discuter des diverses questions visant à promouvoir le secteur des transports pour les voyageurs», précise le communiqué. S’agissant des revendications, les chauffeurs d’autocars et les syndicalistes exigent entre autres une simplification des formalités d’obtention et la gratuité de la carte professionnelle. Ces derniers revendiquent également la suspension de stage de formation dans un centre spécialisé.

Rappelons à ce sujet que cette formation a été rendue obligatoire par le code de la route pour les chauffeurs de véhicules de transport de marchandises et de personnes, désireux de renouveler leur carte professionnelle (qui a une validité de 5 ans). À défaut de suivre ce programme de formation, aucun chauffeur professionnel ne se verra renouveler sa carte et ne pourra donc exercer. Les professionnels exigent aussi la révision de l’article 96 du code de la route ayant trait aux sanctions administratives concernant le retrait du permis de conduire pendant une période allant d’un à trois mois.

Cet article stipule : «L’administration prononce la suspension du permis de conduire pour une durée qui ne peut dépasser trois mois pour la première fois et six mois en cas de récidive, à l’encontre de tout conducteur de véhicule qui assure le transport de marchandises ou le transport en commun de personnes , sans qu’il ne dispose des documents de transport fixés par l’administration ou à l’encontre de tout conducteur qui effectue ledit transport en infraction aux conditions prévues dans les documents précités».

Ces sanctions s’appliquent au conducteur «sommé de s’arrêter et qui a refusé de s’éxécuter ou qui a refusé de se soumettre aux vérifications prescrites ou qui ne respecte pas l’ordre d’immobilisation du véhicule ou refuse de conduire ou de faire conduire son véhicule en fourrière ou refuse d’optempérer aux injonctions légales qui lui sont faites».

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