Société

Un vote de confiance

Le programme a été adopté par 212 voix pour, 53 voix contre et une seule abstention, le nombre de votants étant de 266.
Les différentes interventions des députés, qui ont précédé cette séance, ont mis en exergue les aspects positifs contenus dans le programme sans omettre d’attirer l’attention sur les points occultés ou n’ayant pas été suffisamment développés.
Les partis de la majorité ont noté avec satisfaction le contenu du projet du programme gouvernemental lequel, ont-ils estimé, a pu traduire concrètement les quatre priorités que sont l’emploi, le développement économique, l’enseignement et l’habitat, mettant l’accent sur l’impératif de poursuivre le processus de consolidation de l’édifice démocratique, des fondements de l’Etat de droit et la justice sociale.
En revanche, le groupe du Parti de la Justice et du Développment (PJD) a critiqué « l’occultation injustifiée » du secteur des Habous et des Affaires islamiques et relevé l’absence d’un seuil minimum de mesures se rapportant au renforcement de la quiétude spirituelle du citoyen.
Le PJD a proposé, par ailleurs, certaines mesures pratiques en matière économique, sociale et culturelle, appelant notamment à remédier à la confusion qui caractérise certaines dispositions fiscales et à adopter dans ce domaine une vision globale et intégrée en matière d’exonérations. Il a également mis l’accent sur la nécessité de fixer un plafond pour les hauts salaires dans la fonction publique, les établissements publics et les sociétés étatiques. De son côté, le groupe constitutionnel démocrate a proposé le renforcement du soutien à la production agricole, en assurant le passage d’une agriculture vivrière à une agriculture moderne et compétitive, l’encouragement de l’agro-industrie, l’augmentation des dépenses publiques consacrées au monde rural et l’adoption par le gouvernement d’un programme d’urgence pour traiter le problème des jeunes chômeurs.
Pour sa part, la Gauche socialiste unifiée (GSU) a reproché au projet de programme gouvernemental d’avoir «ignoré l’impératif de la réforme politique globale», comme passage obligé vers la transition démocratique et le règlement de la problématique du développement socio-économique au Maroc.

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