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Luis Fernandez : «Je ne partirai pas !»

Luis Fernandez a souligné, lors d’une conférence de presse, qu’il ne donnerait pas sa démission, ajoutant qu’il ne quitterait pas « un bateau en pleine dérive». « Je suis le commandant de bord, je ne change pas de cap », a-t-il dit. Le coach parisien se retrouve sur la sellette parce que le PSG n’a plus remporté un match de championnat de France depuis sa victoire sur l’Olympique de Marseille le 26 octobre et reste sur une série d’un nul et quatre défaites, la dernière à Monaco, samedi dernier.
Pour sa part, le quotidien sportif «L’Equipe», écrit, sous le titre «L’après-Luis a démarré», que «le limogeage de Fernandez est inexorable», ajoutant que les dirigeants du PSG sont déjà entrés en contact avec plusieurs successeurs possibles dont l’ancien international argentin joueur Carlos Bianchi. Ancien entraîneur du Paris Football Club en 1991-1992, ce dernier a gagné trois fois la Copa Libertadores et deux fois la Coupe Intercontinentale avec Velez Vazquez et Boca Juniors.
Fernandez a indirectement répondu que «tous les entraîneurs sont menacés un jour» car «ils passent tous par une situation» comme celle du PSG. Il a également affirmé qu’il trouvait «la façon dont on traite le PSG est un peu grotesque» et qu’il avait parfois «l’impression qu’on fait presque de l’anti-PSG». «On lui manque de respect. Pourquoi ne parler que du PSG et oublier les mauvaises performances de Bordeaux, Lens ou Monaco ? (…) Le milieu est comme ça, je le sais, mais regardez Arsenal par exemple, Arsène Wenger n’a pas eu de problèmes quand son équipe a perdu quatre matches d’affilée parce qu’il peut travailler dans un climat sain», a-t-il dit. «Ce sont les supporters qui décideront de mon avenir. Ce sont eux qui eux voulu que Luis revienne il y a deux ans. S’ils veulent que Luis parte aujourd’hui, je le ferai. Mais que je reste un match, un an ou quinze jours de plus, ça ne changera rien à mes idées. Je les garde et s’il faut mourir avec, je le ferai».
Il a, d’autre part, reconnu que son équipe jouerait «gros» contre Lyon.
«Si vous voulez que je dise +je joue gros+, je dis +je joue gros », a-t-il dit. «On va partir se mettre au vert. Je vais essayer de trouver les mots pour rebondir. Mercredi, on sera dans une arène avec 45.000 personnes face à onze lions.
Je veux 11 guerriers sur le terrain qui se mettent chiffon et n’aient rien à se reprocher plus tard». De son côté, le président du PSG, Laurent Perpère, a déclaré, dans une interview au «Parisien Libéré», que Luis Fernandez serait sur le banc pour le match du championnat contre Lyon, mercredi, au Parc des Princes, ajoutant toutefois que «personne n’est intouchable». «Ce qui compte avant tout, c’est l’avenir et la santé du club», ajoute-t-il. Et d’ajouter que «si un membre du club, quel qu’il soit, pose problème, il faut prendre les décisions qui s’imposent (…) Le fond de tout cela, c’est la vérité sur le terrain. Si le verdict du terrain est défavorable, je tirerai les conclusions sans états d’âme ».

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