Economie

Réajustement de la loi des finances

Le ministre des Finances et de la Privatisation, Fathallah Oualalou, aborde son deuxième mandat au gouvernement avec des résultats économiques encourageants pour l’année en cours. L’exposé qu’il a fait mardi dernier devant le Conseil de gouvernement, fait état d’une amélioration de l’économie et de la situation des finances publiques pour les dix premiers mois de l’année 2002.
Ce bilan relativement positif par rapport à la conjoncture économique mondiale est dû essentiellement à l’augmentation des recettes, à la baisse des dépenses et à l’amélioration du commerce extérieur. Il se traduit aussi par une hausse des réserves en devises de Bank Al Maghrib et une tendance de plus en plus affirmée vers la baisse de la dette extérieure.
Malgré la conjoncture internationale morose, les recettes touristiques ont connu une augmentation sensible. Elles ont atteint à 19,9 milliards de dirhams enregistrant ainsi une augmentation de 17,8 % par rapport à la moyenne calculée sur la même période des cinq dernières années. L’autre source importante de devises concerne le transfert des Résidents Marocains à l’Etranger (RME) dont le montant a été maintenus à un taux assez élevé de 29,5 milliards de dirhams. Ces recettes combinées avec d’autres ont permis à Bank Al Maghrib d’augmenter ses réserves en devises de 3,7 milliards de dirhams pour atteindre 103 milliards de dirhams en total. Autre source de satisfaction pour le ministre de l’économie et de la privatisation reste l’amélioration du commerce extérieur au cours de la même période. C’est ainsi que le taux de couverture des importations par les exportations a enregistré une amélioration de près de quatre points en passant de 63,4 % en octobre 2001 à 67,5 % en octobre 2002.
Quant aux finances publiques, ils ont suivi cette même tendance positive par l’augmentation des recettes ordinaires et la baisse des dépenses. Les recettes, hors privatisation, ont augmenté de 1,8 milliard de dirhams grâce à l’amélioration des recettes fiscales, à la baisse des dépenses ordinaires de 1,3 milliards de dirhams et des charges de la dette de 800 millions de dirhams. Ces indicateurs économiques assez tournés vers le vert contrastent énormément avec les analyses trop pessimistes que l’on fait depuis des années sur l’économie marocaine. D’autant plus que le ministre Oualalou confirme cette courbe ascendante de l’économie nationale en annonçant une réduction sensible du poids de la dette extérieure. Si tout se passe normalement, la dette publique baissera de 14,1 milliard de dollars à 9 milliards en 2007 soit 28,9% du PIB. Par ailleurs le gouvernement a proposé des amendements concernant le projet de loi des finances 2003.Ces amendements tendent à adapter cette loi aux nouvelles structures du gouvernement Jettou et bien sûr à accompagner les priorités majeures assignées à l’exécutif.
Ces amendements prévoient notamment les crédits alloués au secteur de la santé et de la formation professionnelle d’un montant de 200 millions de dirhams et l’accroissement des postes budgétaires qui passeront de 1000 à 1500.

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