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Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques : Les banques et les assurances solvables

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Le secteur des assurances fait toujours preuve de solidité. Il continue, en effet, de dégager une marge de solvabilité, en couverture du risque de souscription, largement supérieure au minimum réglementaire exigé.

Allégement du déficit du compte courant, ralentissement de la croissance et creusement du déficit budgétaire… autant de points qui ont été abordés lors de la huitième réunion du comité de coordination et de surveillance des risques systémiques. Le comité qui a approuvé sa nouvelle feuille de route à l’horizon 2021 a dressé le bilan du dispositif inter-autorités en matière de stabilité financière. Il ressort que les banques marocaines continuent de dégager des ratios de solvabilité supérieurs aux minimas réglementaires. Elles s’avèrent par ailleurs résilientes aux stress-tests simulant une détérioration des conditions macroéconomiques.

Le comité conclut également que les banques demeurent exposées aux risques de concentration et de taux d’intérêt faisant l’objet d’un suivi particulier.

Le secteur des assurances fait toujours preuve de solidité. Il continue, en effet, de dégager une marge de solvabilité, en couverture du risque de souscription, largement supérieure au minimum réglementaire exigé.

En ce qui concerne la croissance économique, elle connaîtrait un ralentissement en 2018. Elle passerait ainsi de 4,1 à 3,3% et ce sous l’effet de la décélération de la valeur ajoutée agricole et de la lente reprise des activités non agricoles.

En termes de déficit budgétaire, il se creuserait en 2018 pour se situer autour de 3,7% du PIB. Il continuerait, selon la banque centrale, d’évoluer autour de ce niveau à moyen terme. Le déficit du compte courant, qui se creuse en 2018 de 4,4% du PIB, devrait s’alléger progressivement et ce sur l’horizon de prévision et les réserves internationales nettes continueraient à assurer plus de 5 mois d’importations de biens et services.

Le comité observe également une décélération du crédit bancaire destiné au secteur non financier, et ce dans un contexte de lente reprise de l’activité non agricole. Cette décélération touche particulièrement les concours accordés aux entreprises non financières privées et publiques.

A noter que le taux de créances en souffrance de ces entreprises affiche encore un niveau élevé quoiqu’il soit en légère baisse.

Pour rappel, le comité a également examiné les avancées du secteur financier en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, et ce à la lumière des travaux de la 28ème réunion plénière du Gafimoan tenue en novembre dernier.

Cette réunion a également été une occasion pour le comité de prendre connaissance du projet du système de management anticorruption en cours de mise en œuvre à Bank Al-Maghrib.

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