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«Le football m’a appris le respect»

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ALM : Que devient Abdelghani El Othmani ?
Abdelghani El Othmani : Je suis actuellement entraîneur de l’équipe de troisième division de Nouasser. Je me suis converti en entraîneur car c’est un métier que j’aime beaucoup. C’est vrai que le football ne m’a rien donné sur le plan financier, mais il m’a, en revanche, permis d’apprendre beaucoup de choses, notamment le respect.
Quand est-ce que vous avez commencé votre carrière d’entraîneur?
Depuis presque cinq ans. Mes débuts, je les ai faits avec la Royal Air Maroc, équipe pour laquelle j’ai joué pendant un certain temps, avant de devenir entraîneur. Ensemble, on a réussi la montée en division amateur un. Ensuite, j’ai pris en main la formation de Youssoufia Berrechid et ce pendant un an, avant de rejoindre Hay Hassani de Berrechid et, actuellement, Nouasser. Notre objectif, cette année, est d’assurer la montée en division amateur deux.
Comment avez-vous vécu votre première expérience ?
Ça s’est bien passé. Il y avait non seulement le soutien des dirigeants de la RAM, m’ont fait confiance, mais aussi du public. Nous partagions les mêmes idées et les mêmes ambitions. Et pour réaliser ces ambitions-là, il fallait axer notre travail sur le respect, la rigueur et la discipline. C’est ma devise.
Comme la plupart des ex-joueurs, vous êtes tombé dans les oubliettes. En devenant entraîneur, est-ce que, pour vous, c’est une manière parmi d’autres pour refaire surface ?
Absolument. Je veux que les gens me reconnaissent à travers la manière avec laquelle joue mon équipe. Je veux faire une carrière d’entraîneur. C’est un rêve qui me tient à coeur depuis longtemps. De temps en temps je fais des stages de formation pour approfondir mes connaissances footballistiques et pouvoir évoluer. Quand j’ai besoin de conseils, je n’hésite pas à le demander à un certain nombre de personnes, dont notamment le grand Mohamed Timoumi que j’estime beaucoup et qui est pour moi un frère et un ami.
Vous faisiez partie de l’équipe nationale juniors qui a remporté le tournoi de Qatar 1986. Depuis ce sacre, on n’a plus entendu parler de cette équipe. Que s’est-il arrivé au juste ?
Sur le terrain, on est vivant. Une fois on le quitte, on ne l’est plus. C’est la leçon que j’ai tirée de mon parcours en tant que joueur de football. Nous avions une bonne équipe des juniors composée de jeunes talents et qui s’est battue corps et âme pour ramener la coupe du Qatar. Un exploit qu’on n’a pas su capitaliser. Outre Badidi, il y avait des joueurs racés comme Dars, Bidare, Gharchi, Rafahia… Aujourd’hui, le trophée est là, mais où est passée toute cette génération de joueurs. C’est la question que l’on se pose aujourd’hui et que l’on a du mal à lui trouver une réponse. On ne sait pas s’ils sont vivants ou pas. Je me rappelle lorsque nous avions remporté ce tournoi, nous avons touché 10.000 DH chacun. Ce n’est rien à côté de ce que gagnent les joueurs de nos jours.
Quel est votre meilleur souvenir?
Le tournoi de Qatar que nous avions gagné. C’était le 22 février 1986. Une date qui restera gravée dans ma mémoire.

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