Il n’y a pas le feu en la demeure. Les employés de la Lydec sont conscients et font tout pour que l’entreprise poursuive son bonhomme de chemin dans les règles de l’art et selon les règlements et les codes en vigueur.
Le rôle de la direction des ressources humaines s’inscrit dans cette option, avec pour objectif un climat sain dans le respect des lois.
C’est en substance le propos tenu par … Aqllal, DRH de la Lydec à propos de ce qu’a fait circuler l’association Al Karama dont certains membres ont été sanctionnés. Pour M. Aqllal, il y a deux volets distincts dans cette histoire.
Le premier a trait au statut même de l’association et des représentants du personnel. Selon lui, la loi est claire. Les représentants des employés sont les délégués du personnel élus selon les normes établies, et les syndicats représentatifs des employés. « Pour le cas de la Lydec, il y a bel et bien l’UMT qui représente les salariés de la société et le dialogue avec le bureau syndical est permanent », dit-il, sûr de son propos.
Une note de service interdit l’affichage de communiqués ou de tracts, d’où qu’ils émanent à part dans les tableaux d’affichage affectés à cette tâche. « Sinon, dit-il, les délégués commerciaux et les demandeurs d’emploi envahissent les locaux pour afficher leurs écrits et prospectus. »
Al Karama est une association régie par la loi, on ne peut rien dire, mais elle doit respecter les lois de la société. Elle ne peut venir distribuer impunément des tracts et des communiqués… Le deuxième volet est de fond. D’abord, le communiqué en question a été distribué sur du papier à entête de l’UMT, Fédération nationale des ouvriers de l’énergie. « C’est une usurpation flagrante et une lettre du bureau syndical nous est parvenue dans ce sens, condamnant cette usurpation, dit-il, la lettre en main. Elle ne peut pas non plus utiliser le nom de la Lydec comme elle le fait : Association Al Karama des ouvriers de la Lydec.
Ce qui est plus grave, c’est que le communiqué en question s’attaque à la direction l’accusant de tous les maux alors que l’on vient de signer l’accord de transfert de la CCR à la RCAR. »
Selon lui, le risque est grave de voir la CCR – Caisse collective de retraites – incapable de verser les allocations retraites à ses membres. « Le nombre de retraités augmente et les cotisations pas de la même cadence. C’est un problème général qui ne concerne pas uniquement le Maroc mais le monde entier. La Lydec estime avoir trouvé la meilleure solution en concertation avec les partenaires sociaux et les départements ministériels concernés », dit-il. Quant au sort réservé aux dirigeants de l’association sanctionnés, c’est au conseil de discipline de trancher. Le dresseur général prendra la décision adéquate en conséquence.












