La troisième fois n’a pas été la bonne pour le Maroc. Le match l’ayant opposé à l’Argentine a une nouvelle fois tourné en faveur de l’Albiceleste mardi soir au Grand stade de Tanger.
Le temps venteux n’a pas permis d’assister à une grande rencontre marquée par l’absence de grandes stars à l’instar de Lionel Messi, Di Maria, Ziyech et Amrabet. Ceci n’a en rien enlevé la détermination du public marocain qui s’est massivement rué vers le Grand stade afin d’apporter son habituelle assistance. D’ailleurs le superbe tifo «Welcome To Tangier» a bien marqué les esprits de cette rencontre amicale. Amicale dîtes-vous ? La rencontre a été musclée et l’arbitre zambien Janny Sikazwe a dû utiliser son sifflet une cinquantaine de fois pour calmer les esprits et ne pas en venir aux mains.
L’Albiceleste pour oublier l’amertume de la défaite face au Venezuela et s’éloigner de la pression pesante de la presse locale. Les Lions de l’Atlas pour confirmer les récentes belles prestations. Chacune des deux sélections avait ses objectifs et ses motivations, chose qui a alimenté quelque peu les fortes envies d’une victoire fortement symbolique. Comme précité, le mauvais temps a rendu la circulation de balle difficile.
Les poulains de Hervé Renard ont eu beau posséder la balle le plus clair du temps de la rencontre, ils n’ont véritablement pas inquiété le keeper argentin.
Il a fallu un petit relâchement de la défense pour voir les visiteurs marquer l’unique but de la rencontre à la 83ème minute du jeu par Angel Coria.
A la fin de la rencontre, les esprits se sont calmés et les accolades fraternelles ont mis un peu de chaleur dans un climat peu favorable à la pratique d’un bon football.
Le sélectionneur de l’équipe argentine Lionel Scaloni a salué le Maroc, «équipe difficile» qui «pratique un bon football». Il a fait savoir qu’ils avaient tant besoin de cette victoire et que grâce au travail sérieux, ils ont assuré l’essentiel contre une équipe forte qui joue «sur son terrain et devant son public».
De son côté, Hervé Renard a regretté la défaite. «Sur une petite erreur, les Argentins sont parvenus à jouer un une-deux et nous avons pris ce but à un mauvais moment», a-t-il déclaré notant que le plus logique était que cette rencontre se termine sur un 0-0. «Maintenant, il faut tourner la page et se concentrer sur le premier match du mois de juin», a-t-il insisté.