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Dr Hamza Achour migre de l’art naïf au brut

© D.R

Ses œuvres sont présentées à la galerie Marassa à Rabat

L’artiste-peintre Hamza Achour se lance à fond dans l’art «brut». Une forte tendance qu’il exprime désormais dans ses toiles qu’il présente dans la galerie d’encadrement et d’exposition Marassa à Rabat.

A propos de ce passage à l’art brut, Hamza Achour, également chirurgien dentiste de profession, précise qu’il est «spontané». «Ainsi, j’inaugure le vrai art brut au Maroc», détaille-t-il. Pour lui, ce passage est aussi destiné à exprimer la «diversité marocaine ainsi que la schizophrénie de la société». 

A voir ses toiles, sollicitées également par des étrangers selon ses dires, ce phénomène est clairement perceptible puisque l’artiste les meuble de visages mixtes. D’aucuns allient féminité et masculinité, tandis que d’autres expriment, par le pinceau de l’artiste, des aspects de joie et de tristesse à la fois. «C’est ça l’art brut», avance-t-il. L’artiste-peintre dit également avoir une «prédilection» pour ce genre. «Je refuse d’être qualifié d’artiste qui fait de l’art naïf appliqué. Je suis fier du brut», tranche-t-il en réponse à ceux qui estiment que l’artiste fait toujours de l’art naïf. Chose qu’il balaie d’un revers de la main à travers ses dernières collections de toiles qu’il garnit de sa palette assez colorée. De quoi procurer une joie au spectateur qui contemple ses œuvres dont certaines sont gigantesques. «Je n’arrive pas à toucher le milieu de la toile surtout quand elle est très grande. Je n’ai pas de longs bras !», raconte-t-il, dans son atelier pêle-mêle, sur un ton d’humour.   

Bien avant de se lancer en l’art brut, Hamza Achour, r’bati de souche, faisait dans celui naïf qu’il exprimait également à travers des visages et des traits différents. Chose qui se laissait voir dans ses expositions. Outre celles organisées au Maroc, d’autres ont été initiées à l’étranger, notamment à Kiev (Ukraine). Un pays proche de celui qu’il favorise, la Russie où il a fait ses études supérieures. Il s’est d’ailleurs inscrit à la faculté de médecine dentaire de Moscou.

Quant à sa passion pour la peinture, il la porte depuis un très bas âge. Son art a été, selon ses dires, découvert, à l’âge de 17 ans, par une Française, à l’époque, à la tête d’une délégation de ce pays dans le Royaume. Il a même organisé des expositions quand il était lycéen comme il le rappelle. Après quoi, il a raflé le premier prix au concours national de la peinture. Il a, de plus, remporté le premier prix à un concours de psalmodie. De surcroît, l’artiste écrit des poèmes pendant son temps libre. De quoi diversifier son parcours artistique.

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