Société

Une leçon d’histoire

«Finalement, une petite leçon d’histoire, donnée et reçue en plein air, entre deux «flonflons», a parfois plus de sens caché qu’une grande messe diplomatique», écrit le magazine françai,s Paris Match dans sa dernière livraison en commentant l’inauguration vendredi dernier de la Place Mohammed V, par S.M. le Roi Mohammed VI et le Président français, Jacques Chirac.
Le magazine français s’interroge pourquoi il a fallu attendre si longtemps pour écrire sur une plaque d’émail bleu le nom de Feu S.M. le Roi Mohammed V, l’un des rares étrangers à porter le titre «compagnon de la libération», à avoir refusé la politique de Pétain et ses lois anti-juives et à mobiliser ses soldats pour combattre les nazis.
«La cérémonie (d’inauguration), méritée, est bien tardive, mais tant mieux si la République colmate parfois ses trous de mémoire», écrit-il. Rappelant que le regretté Souverain avait également le titre de «protecteur des croyants», il explique que «cette protection ne couvre pas seulement les fils d’Islam, mais ceux de toutes les familles du livre, chrétiens et juifs».
S.M. le Roi Mohammed VI a saisi l’occasion de cette inauguration pour envoyer dans leurs buts tous ceux qui entendraient donner des leçons d’humanisme au Maroc, a relevé la publication.
Le Souverain a rappelé que le Royaume s’est engagé «chaque fois que les libertés des hommes ont été mises en péril ou en équation sur les champs de bataille de la première guerre mondiale, dans la résistance face au nazisme et au fascisme partis à l’assaut du monde, ou plus près de nous, quand, en Afrique, en Bosnie et ailleurs, il a fallu protéger les populations contre l’oppression et la discrimination», a poursuivi «Paris Match».
Analysant également le discours du Président Chirac, « Paris Match » écrit qu’après avoir rappelé que Feu S.M. le Roi Mohammed V avait choisi de combattre avec la France contre le nazisme et le national-socialisme, pour des idées et des principes avant des territoires, le Président Chirac a souligné que le regretté souverain était un «défenseur des aspirations du tiers-monde.
Un partisan fervent du dialogue des cultures. Un ennemi des intégrismes, des sectarismes si contraires à la vraie spiritualité ».
Se basant sur ces faits et vérités historiques, le chef de l’Etat français a réitéré que le Maroc doit rester pour l’Europe, le péristyle, à double sens, du monde arabe et continuer à veiller à cette tolérance qui a fait la sagesse du Royaume.

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