Événement : Le sport, propulseur de développement

En l’espace d’une vingtaine d’années, l’Arabie Saoudite, le Koweit, le Qatar et les Emirats arabes unis se sont propulsés aux rangs les plus avancés sur le plan international, particulièrement dans le domaine sportif. Les nouvelles générations dans ces pays sont capables de rivaliser avec leurs congénères de n’importe quel autre pays développé. En mettant des capitaux colossaux au service du sport, une renaissance a vu le jour au niveau de cette région.
D’abord au niveau des infrastructures. Les installations de nouveaux sites répondant aux normes ultra-modernes a engendré des talents et des capacités inestimables. Les meilleurs entraîneurs, mais aussi les plus coûteux, sont « importés » et mis au service du sport local. Des joueurs de renommée historique qui se voit attirés par les pays du Golf, car ils y trouvent les mêmes conditions que dans les pays les plus avancés dans le sport. Cette situation a engendré une très grande activité économique, avec la nouvelle donne du sponsoring et de la publicité. On a vu bien des multinationales tabler sur le sport dans ces pays. Et les résultats sont là pour confirmer cette donne.
Lors de la coupe du monde organisée en Espagne en 1982, la participation du Koweit fut très honorable. La même chose pour les Emirats arabes en Italie lors du mondial organisé en Italie, et l’Arabie Saoudite aux Etats-Unis en 1994. Le tournoi « Addawha » du tennis, organisé chaque année à la capitale quatariote connaît la participation des plus grandes pointures de la petite balle. Les équipes de foot des pays sus-mentionées dominent depuis belle lurette au niveau asiatique. Cela va sans parler des autres disciplines qui connaissent autant de réussite, comme les Rallys, les sports nautiques et les courses de chevaux. L’argent investi ainsi dans le sport, s’est révélé également un propulseur de l’activité touristique. Il est même devenu un outil de développement grâce à la modernité des infrastructures et des opportunités offertes par les responsables.
De ce fait, la migration vers d’autres cieux ne tente pas les jeunes talents locaux, à l’exception de quelques cas très rares. Des sommes énormes d’argent certes ont été derrière cette réussite, mais il faut dire que le résultat est plus que probant en seulement l’espace de quelques années. L’adage marocain ne dit-il pas que « l’argent est capable de bâtir des autoroutes en plein océan » ?