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Edito : Une santé malade

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Le ministère de la santé a clairement échoué dans la gestion d’un conflit social qui n’a que trop duré avec les médecins du secteur public.

Une nouvelle grève est ainsi annoncée par le principal syndicat des praticiens dans le secteur. Ces derniers affirment que leur dossier revendicatif n’a pas été satisfait par la tutelle depuis des années. En gros, il s’agit de revaloriser les salaires des médecins qui veulent un traitement similaire à d’autres fonctionnaires ayant le même parcours universitaire. En attendant un dénouement dans cette affaire, les citoyens n’ont pas d’autres choix que de prendre leur mal en patience.

Ainsi, les hôpitaux publics vont être paralysés pratiquement deux semaines lors de ce mois d’août. La situation devient ainsi critique dans la santé publique qui vit au rythme de ce bras de fer entre la tutelle et les praticiens. Les malades, eux, sont coincés, ne sachant plus à quel saint se vouer. Il faut dire que la santé publique est elle-même malade, traînant derrière elle les séquelles d’une gestion hasardeuse.

Face à une telle situation, les malades et leurs familles doivent trouver des solutions avec leurs propres moyens. Pour les autres qui n’en ont pas, les choses deviennent dès lors très compliquées. Le ministère, quant à lui, donne l’impression d’être tout simplement dépassé par les événements dans un secteur très souffrant…

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