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Souss-Massa décline la Stratégie nationale de l’immigration et de l’asile au niveau régional

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Dans le cadre du projet «Indimaj II- Accompagnement des conseils régionaux dans l’intégration de la migration au sein de leur planification locale» le Conseil régional Souss-Massa a organisé mardi et mercredi, en partenariat avec le ministère délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration (DCMREAM), l’Organisationinternationale pour les migrations (OIM) et l’ambassade des Pays-Bas l’atelier régional de déclinaison de la Stratégie nationale de l’immigration et de l’asile au niveau de la région Souss-Massa.Cet atelier qui a regroupé des acteurs régionaux et nationaux a pour objectif de renfoncer le rôle du leadership du Conseil régional pour une meilleure convergence des politiques publiques sectorielles dans le domaine de la migration , et ce à travers l’élaboration d’un Plan d’action régional de protection et d’intégration des migrants et la mise en place d’un dispositif régional de gouvernance de la dimension migratoire du développement. Selon les organisateurs de cet atelier, «le Maroc fait face depuis quelques années à une évolution de son contexte migratoire : de pays d’émigration, puis de transit, le Royaume est devenu un pays d’accueil et d’installation durable pour de nombreux migrants. Afin de relever les défis initiés par l’arrivée de ces nouvelles populations, une politique migratoire rénovée a été mise en place, notamment à travers l’adoption de politiques et stratégies nationales».Et de poursuivre qu’«au niveau local, qui est celui de la proximité entre les populations d’accueil et les migrants, la question de la gestion migratoire se pose donc avec acuité. Le lancement du projet de la Régionalisation avancée attribue de nouvelles compétences aux collectivités territoriales, et notamment aux régions. Ces dernières, qui disposent désormais d’un rôle majeur en matière de développement local, définissent leurs orientations stratégiques lors de l’élaboration de leur document de planification locale». Pour eux, cette réorganisation territoriale constitue de fait une réelle opportunité pour intégrer la migration de manière transversale dans la planification locale, et ainsi optimiser l’impact de la migration sur le développement local.Si les collectivités territoriales s’étaient déjà emparées de cette thématique en menant des initiatives isolées, leur volonté politique en matière de migration et développement est jusqu’ici restée entravée par l’absence d’une vision intégrée et par le manque d’outils spécifiques. C’est dans ce contexte que l’OIM a été désignée pour mettre en œuvre au Maroc l’Initiative conjointe pour le développement et la migration (ICMD) des Nations Unies entre 2015 et 2017. Financé par la Coopération suisse et l’Union européenne, l’ICMD, mise en œuvre dans huit pays (Maroc mais aussi Equateur, Costa Rica, Salvador, Tunisie, Sénégal, Népal, Philippines) a pour objectif de mieux structurer les initiatives favorisant l’impact de la migration dans le développement local et de renforcer la gestion de la migration au niveau des territoires.

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