Il sera lancé en février prochain
Un projet pilote d’organisation d’une filière de collecte de valorisation des déchets en milieu urbain voit le jour à Rabat-Salé-Kénitra. En effet, la région a décroché le financement de ce projet en partenariat avec la région Auvergne-Rhône-Alpes, et ce suite à la soumission des deux régions à l’appel à projet «Afrique villes durables» pour l’année 2019. Une initiative lancée par le ministère français des affaires étrangères.
L’ambition étant d’accompagner la coopération décentralisée des collectivités territoriales françaises (CTF) à l’étranger. D’une durée de 18 mois, le projet sera lancé en février 2020 et opérationnel en octobre 2021. Ce modèle de gestion intégré au plan de développement régional de Rabat-Salé-Kénitra permettra d’expérimenter à Rabat un système de tri et de collecte des déchets afin de les valoriser dans un contexte d’urbanisation croissante des villes au Maroc.
Déposé dans le cadre de la convention de coopération qui lie la région Rabat-Salé-Kénitra et la région Auvergne-Rhône-Alpes, le projet-pilote d’une filière de collecte et de valorisation des déchets en milieu urbain poursuit trois objectifs majeurs.
Citons en premier un meilleur équilibre social à travers l’implication, la formation et l’organisation des collecteurs informels.
De même, le projet vise le développement économique par la promotion et le soutien à l’économie circulaire ainsi que la préservation de l’environnement grâce à des alternatives durables aux techniques d’enfouissement et aux décharges sauvages. Le projet contribuera également à la réduction de la consommation industrielle de matières premières par les processus de recyclage.
Pour rappel, l’appel à projets «Afrique villes durables» répond à la mise en œuvre des engagements pris par la France à travers les Objectifs du développement durable des Nations Unies et l’Accord de Paris sur le climat. Cet appel à projet fait écho à l’organisation prochaine du sommet Afrique-France 2020 dont le thème sera les villes durables. Il vise notamment à renforcer la coopération franco-africaine dans ce domaine, à travers le partage d’expériences et l’émergence de projets de coopération sur le continent.
