Economie

Un protocole d’entente pour une formation et culture en transition énergétique

© D.R

Signé par le Policy Center for the New South et Enel Green Power

Souvent critiqué pour ses seules études, comme le dit son président, Karim El Aynaoui, le Policy Center for the New South (PCNS) change de démarche en passant au partenariat. Une initiative qu’il concrétise, mardi à Rabat, en signant avec Enel Green Power (EGP) un protocole d’entente consacré à la transition énergétique. Un document qui, selon ses dires, «prend une dimension supplémentaire en intégrant des aspects pratiques». M. El Aynaoui, qui s’exprime sur les intérêts partagés des deux institutions pour le continent et la Méditerranée, met également l’accent sur le traitement de la question du climat de par le monde «qui n’a pas encore été sérieux». En détail, il est, d’après lui, question de formation en vertu de ce partenariat. De quoi booster certaines disciplines « embryonnaires » au Maroc à l’instar de l’ingénierie.

Par l’occasion, l’orateur saisit son passage pour rappeler la mise en vente du livre «Empowering Africa» par le PCNS, qui n’est autre que l’ex-OCP Policy Center. Cette mise en vente est en fait une nouveauté chez cette institution qui, par ce protocole d’entente, entretient, selon le président, des liens de «mariage» avec Enel.
Et c’est à Werther Esposito, country manager d’EGP au Maroc, de lui répondre : «C’est effectivement un mariage que nous cherchons dans un pays comme le Maroc». L’intervenant, qui rappelle que ce groupe investit depuis 10 ans au Maroc, champion aux niveaux régional et mondial, précise la vision de la société italienne qu’il représente. «A long terme, nous visons à développer une culture sur la transition et les énergies renouvelables à travers des académies». Aussi, la présence du groupe au Maroc n’est pas opportuniste pour lui. «Notre ambition est d’être aux côtés du gouvernement et le soutenir en cette transition voire de partager notre expérience», enchaîne-t-il. M. Esposito, qui met l’accent sur la formation et la promotion de cette culture, rappelle que le réseau académique du groupe a des fusions avec des universités mondiales.

Pour rappel, Enel a un record mondial de 3.028 mégawatts comme réseau installé. Au Maroc où Enel a un projet à Guelmim, il en a 850. «En Afrique, nous avons 98 mégawatts. C’est trop peu», détaille-t-il. D’où l’intérêt de ce partenariat du groupe, qui appelle à une libération du marché, avec PCNS qui aura, de manière incontournable, un apport pour le groupe dans le continent. «En Afrique, la diffusion d’une culture sur le secteur est nécessaire». L’objectif étant d’attirer également les investissements.

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