Economie

Pallier les possibilités de fraude on-line

Le risque de fraude existe bel et bien, d’autant que e-commerce dépend entièrement d’Internet, avec toute la dimension géographique du terme. Petites comme grandes, les entreprises demeurent de vraies passoires et l’informatique est un moyen comme un autre de commettre une infraction. Certains l’utilisent pour détourner des fonds, d’autres pour se venger personnellement d’une entreprise.
Le e-commerce, par sa nature de point de contact entre l’entreprise, peut constituer une faille. De n’importe quel point de la planète, quelques minutes suffisent à un pirate pour modifier les pages Internet d’un site, accéder à l’intérieur d’un réseau informatique, lire le courrier des messageries, surveiller un poste, détruire des données. Il peut aussi détourner des virements automatiques ou faire ses achats en usurpant un numéro de carte bancaire. Et c’est là où les dégâts risquent de coûter cher à une entreprise de e-commerce. « Aucun système monétaire ni plate-forme de paiement électronique ne sont infaillibles. A moins d’un entretien et d’une gestion permanente de ces deux systèmes, la faille ne serait pas difficile à trouver », déclare un fournisseur de solutions informatiques de la place. Pour lui, un dispositif est à mettre en place aussi bien en amont qu’en aval.
D’abord par l’installation de moyens de protection tels que les firewalls –pare-feu- (logiciel et matériel qui filtrent les entrées et parfois les sorties et qui sont deux éléments indispensables au fonctionnement normal d’un réseau d’ordinateurs qui communiquent régulièrement avec internet). Il y a aussi le Cryptage des données. Une technologie toute indiquée pour sécuriser les transmissions électroniques.
Ce procédé consiste à coder, au moyen d’une clé (décalage de lettres ou algorithme de calcul), les informations sensibles. L’autre solution préconisée est l’exploitation permanente de la plate-forme pour détecter les phénomènes anormaux (soupçons de fraudes, montants anormalement élevés…).
L’opérateur va même jusqu’à prôner le développement cartes pré-payées de paiement avec un plafond à ne pas dépasser, quant au montant utilisé. Une suggestion qui semble déjà trouver un preneur. Efficace.

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