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Marrakech se prépare à revoir son réseau de transport urbain et périurbain

© D.R

Ses contrats d’exploitation arrivent bientôt à échéance

Le Grand Marrakech s’apprête à réorganiser son réseau de transports. Et pour cause : les contrats d’exploitation urbaine et périurbaine arriveront bientôt à échéance. Ainsi, le contrat de concession du transport urbain en cours prendra fin en juin 2020 alors que les contrats de concession du transport périurbain actuels arriveront à terme en juin 2021. Partant de là, la métropole planche sur la «restructuration du réseau du transport collectif» à l’enceinte du territoire du Grand Marrakech. Avec ses 800.000 habitants et ses arrivées touristiques en croissance, la ville de Marrakech concentre un nombre important de déplacements urbains et périurbains nécessitant un réseau de transport renforcé et mieux structuré. Pour y parvenir, Bus City Motajadida, la société de développement local, a été chargée par le Conseil de la ville de Marrakech de construire et d’exploiter un réseau exhaustif de transport public urbain et périurbain.

Tracer une stratégie pour le réseau de transport collectif

Pour la société Bus City, «l’obligation de développer le réseau de transport en commun représentant actuellement environ 5% des modes de déplacements urbains à Marrakech est un contrat partagé par tous». L’objectif étant de faire un diagnostic des réseaux de transports collectifs actuels et de la modélisation de la demande ainsi que la définition d’une stratégie de restructuration du réseau de transport collectif. De même, il sera question d’élaborer des scénarios pour les différents modes de transports (bus, taxis et lignes de BHNS). Tiré des recommandations du plan de développement urbain développé en 2009, le réseau de transport de la ville a été conçu pour promouvoir Marrakech, assurer aux citoyens et aux résidents marrakchis des facteurs de mobilité leur permettant d’emprunter les moyens de transport mis à leur disposition en toute simplicité, sécurité, rapidité et au moindre coût.   

Doter la ville d’atouts compétitifs

Dans ce cens, ce plan de développement urbain (PDU) vise à améliorer la mobilité dans la ville, d’accompagner son évolution et son essor et la doter d’atouts compétitifs que ce soit à l’échelle nationale ou internationale en tant que métropole touristique du Royaume, indique la société missionnée par la ville de Marrakech, Bus City. Les principales préconisations qui découlent du Plan de développement urbain se fixent comme objectifs l’augmentation de l’offre en transport collectif de masse, une restructuration des réseaux de bus, et mise en œuvre de l’intermodalité, une refonte du plan de circulation global de la ville, un programme de mise à niveau de voirie urbaine, la réalisation de quatre lignes de bus à haut niveau de service. C’est dans ce sens que deux lignes de BHNS, Massira et Mhamida ont été effectuées en génie civil, le couloir reliant le quartier Al Massira vers Bab Doukkala a pour sa part été mis en service en 2017 en marge de la COP22 organisée à Marrakech. Pour Bus City, «ces nouvelles lignes de bus à haut niveau de service doivent contribuer à l’amélioration de l’environnement urbain en termes de sécurité, de santé publique, d’efficacité énergétique, de réduction des gaz à effet de serre et de maîtrise de la congestion urbaine».

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Développer une offre de transport pour les zones les moins desservies

En termes d’organisation administrative, la préfecture de Marrakech compte la ville de Marrakech, reliée à deux communes urbaines, à savoir la commune urbaine de Méchouar Kasba et la commune urbaine de Marrakech composée de 5 arrondissements. Il s’agit de Marrakech-Médina, Guéliz, Ménara, Ennakhil et Sidi Youssef Ben Ali. Elle compte également 13 communes rurales : Ouled Dlim, Loudaya, Sidi Zouine, Ait Imour, Agfay, Souihla, Saâda et Tassoultanete. La préfecture connaît un accroissement urbain accompagné par une évolution des périmètres urbains incluant les distances entre les différentes zones. Ainsi, certaines villes adjacentes restent non desservies par les bus. Parallèlement, le développement du réseau traditionnel de transports (Grands taxis) ne permet pas de combler la demande en transport.

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