L’économique et le social vont de pair. La crise actuelle vient le démontrer à ceux qui osaient encore en douter.
En période d’urgence telle que celle que nous traversons, il est certain que tout en haut de la liste des priorités, il y a d’abord et avant tout la préservation des vies humaines et la santé des citoyens. Les spécialistes de la gestion de crise le savent : d’abord préserver l’intégrité des personnes avant les biens.
Mais pour une gestion efficace d’une crise, il faut aussi avoir des ressources humaines compétentes, des réseaux logistiques performants et un tissu économique résilient. Aujourd’hui, si globalement la population s’est conformée aux consignes de confinement sans paniquer ni se ruer sur les magasins, c’est parce qu’il lui a été démontré que les opérateurs économiques, aussi bien publics que privés, sont suffisamment outillés et solides pour garantir une continuité de l’activité.
Ce n’est pas un luxe de penser aujourd’hui à sauvegarder les entreprises au même titre que les individus. Si le cycle économique s’effondre, le reste suivra inévitablement. Et le contraire est tout aussi vrai. Aider les entreprises revient à aider les citoyens eux-mêmes en préservant leurs emplois, leurs approvisionnements, leur vie de tous les jours. Raison pour laquelle, dès les premiers signes de la crise sanitaire, la bataille a été engagée en parallèle sur les deux fronts économique et sanitaire.