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Fouad Tarab et Hajar Abbas chantent «Ana Ibn Al Watan» de Samira Faraji

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Une poétesse marocaine exalte les militants en temps de corona

Ce single à caractère national, chargé d’émotions, exalte la persévérance marocaine unifiée dans un berceau de militantisme, symbole d’éternité, et les qualités des Marocains.

En reconnaissance aux efforts énormes des cadres médicaux, militaires, sécuritaires et autoritaires, qui sont les «soldats» en première ligne lors de ces temps de corona et qui sacrifient quotidiennement leur vie avec abnégation pour la sécurité de notre «chère» patrie, deux artistes viennent de chanter le poème «Ana Ibn Al Watan» (Je suis fils de la patrie). Conçue par la poétesse marocaine Samira Faraji, cette œuvre est interprétée par les artistes marocains Fouad Tarab et Hajar Abbas sur composition de l’artiste Azzeddine Mountassir. Ce single à caractère national, chargé d’émotions, exalte la persévérance marocaine unifiée dans un berceau de militantisme, symbole d’éternité, et les qualités des Marocains, qu’ils soient amazighs, arabes ou sahraouis, connus pour leur alliance pour défendre la patrie.

Outre cette œuvre, la poétesse a déjà collaboré avec l’artiste Fouad Tarab et le même compositeur après une première expérience concrétisée avec le single «Limada» (Pourquoi). En fait, la poésie de Samira Faraji suscite l’intérêt de plusieurs artistes dans le monde arabe pour sa force d’expression et la beauté de ses figures ainsi que son rythme suave.

Déjà la chanteuse libanaise Ghada Choubir, à la voix d’opéra, a interprété en 2017 le poème «Wahdaka» (Toi seul) de la même auteure marocaine. Une œuvre interprétée sur les scènes internationales. C’était d’ailleurs la première fois qu’une artiste arabe interprète un texte d’une poétesse marocaine. Et ce n’est pas tout. La star tunisienne Lotfi Bouchnak a interprété et composé trois poèmes de Samira Faraji qui y exalte trois pays. Il s’agit du Royaume à travers «Maghriboun la yaghroub» (Un Maroc dont le soleil ne se couche pas). L’artiste a également chanté pour le Liban selon les vers de «Watanou Lhawa ma arwaâk» (Que tu es magnifique, patrie de la passion !). Un autre poème consacré à la révolution soudanaise a également été interprété, en chanson, par l’artiste tunisien dans le cadre d’une collaboration continue entre lui et la poétesse marocaine appelée «La dame de la poésie». Elle compte déjà à son actif quatre recueils. Son cinquième recueil «Nour» (Lumière) étant censé comprendre d’ailleurs «Magriboun la yaghroub».

Pour rappel, Samira Faraji, d’origine oujdie, est considérée parmi les voix poétiques classiques rares. A propos d’elle, docteur Abbas El Jirari indique que c’est une poétesse «unique». A son sens, elle maîtrise le poème classique du vingt-et-unième siècle. Il l’a d’ailleurs qualifiée de «planète qui illumine notre firmament». Chose qu’elle démontre par la qualité de ses poèmes qui ont tendance à être sollicités davantage par les artistes arabes.
Aussi, la sélection de ces chanteurs se fait au moment où un certain nombre d’artistes estime que les poèmes destinés à la chanson sont inexistants alors que les poèmes marocains foisonnent.

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