Au programme, exposition, rencontres et séries d’écrits
Chercheurs universitaires, artistes et critiques d’art se réunissent à Casablanca pour discuter autour de la question de l’art contemporain au Maroc aujourd’hui. C’est à l’occasion de l’événement «La Vague Blanche», tenu à partir de ce 8 octobre et jusqu’au 8 novembre à la galerie 38. A travers cette manifestation, les organisateurs tentent de tirer un mini bilan à travers l’œuvre de divers artistes. «L’exposition tente en effet de tisser des liens entre une scène émergente et des pratiques établies.
Une série d’articles aborde le sujet avec autant de diversité qu’il y a d’œuvres, avec la publication d’un livre basé sur un corpus d’ouvrages allant de l’an 2000 à 2020. Cela nous permet de prendre conscience de toute l’importance et de la portée de la question parmi toute une génération d’artistes, qui offrent ici leur point de vue sur les expériences historiques partagées dont les artistes ont puisé une vision commune du monde», explique à ce sujet Mohamed Thara, artiste, critique d’art et commissaire de l’exposition. À travers «La Vague Blanche», des productions spécifiques seront proposées, en accord avec le «contexte national» et les évolutions globales du monde économique et social.
On y trouve des réalisations signées Mounir Fatmi, Youssef Ouchra, Mohamed El Baz, Mustapha Azeroual, Hicham Matini, Max Boufathal, Amine El Gotaibi, M’barek Bouhchichi, Hicham Berrada, Nissrine Seffar, Amina Benbouchta… Tous appartiennent à une nouvelle scène artistique marocaine émergente, une «nouvelle vague» extrêmement prometteuse. Outre cette exposition, les organisateurs prévoient la présentation d’une série d’écrits et abordera le sujet avec également l’édition d’un livre/catalogue. «Il sera nécessaire de se pencher plus spécifiquement sur cette idée de «nouvelle vague» et de l’aborder encore et encore avec des chercheurs et critiques d’art particulièrement concernés par cette question et à travers l’œuvre de divers artistes.
Nous avons aujourd’hui à penser cette «nouvelle scène» comme communauté, comme totalité et non comme un mouvement», conclut Mohamed Thara.