Une foule assez rare s’est déplacée samedi au Complexe culturel d’Anfa pour assister à une journée d’étude placée sous le thème «Hémophilie, réalités et perspecives». Organisés par l’association Amal Attassahoul en collaboration avec l’Association marocaine des hémophiles, les travaux de cette journée se sont intéressés au sort des quelque 400 hémophiles que compte Casablanca. Cette maladie atteint une personne sur 10.000. Par cette démarche, l’association précitée a voulu sensibiliser les Casablancais aux dangers que représente cette maladie. Et ce, notamment, par l’organisation d’une exposition (articles et photographies) concernant cette maladie héréditaire. L’hémophilie se manifeste par une tendance hémorragique anormale due à un défaut ou à un manque du facteur de coagulation VIII ou IX. Elle se transmet génétiquement par la femme et n’atteint que les hommes. Si un fils d’hémophile ne sera pas hémophile, par contre chaque fille transmettra la maladie. L’hémophilie est caractérisée par des hémorragies, internes ou externes, trop prolongées et difficiles à enrayer. Celles-ci surviennent dans la plupart des cas graves spontanément, ou sont conditionnées par des traumatismes : un simple grattage dû à une démangeaison, un brossage de dents, peuvent déjà amener chez l’hémophile des conséquences graves. Cependant, selon l’ampleur du défaut de coagulation, on peut distinguer différents degrés d’hémophilie. Dès son jeune âge, l’enfant hémophile est au courant des risques que sa maladie entraîne. Il faut donc tenir compte de ses remarques, l’aider à éviter tout choc physique.
L’hémophile est particulièrement handicapé pour les activités motrices. La pratique de sports doit être faite en accord avec le médecin. C’est un malade souffrant et fréquemment exposé aux douleurs.












