L’avenir des écoles d’ingénieurs au Maroc est tributaire de la valorisation de ses ressources aussi bien ses étudiants que ses enseignants-chercheurs. Cette valorisation passe par l’ouverture de l’école sur le monde de l’entreprise. L’Ecole Mohammedia des ingénieurs (EMI) a initié une expérience pilote dans ce sens. En mars dernier, l’Ecole a réussi à convaincre la multinationale de STMicroelctronics d’héberger son centre de conception de circuits intégrés et de développement de logiciels.
Ce laboratoire a pour vocation de développer des systèmes sur puce de nouvelle génération pour la télévision numérique, les lecteurs DVD, les écrans plats, les appareils photos et les caméras numériques.
Parallèlement, le constructeur international a décidé de confier à ce laboratoire de R&D de développer de logiciels qui peuvent être intégrés dans les plates-formes commercialisées par la multinationale, nomment ceux relatives au multimédia mobile et aux décodeurs.
L’intérêt de ce projet réside dans le fait qu’il permettra aux étudiants de travailler en réseau avec d’autres centres de recherche de STMicroelectronics et par conséquent bénéficier d’un transfert de savoir-faire technologique de pointe.
STMicroelectronis n’est pas à son premier projet au Maroc. La société est le premier employeur étranger avec un effectif de 4.900 personnes réparties dans les trois usines de la région de Casablanca dont l’un d’eux est spécialisé dans l’assemblage automatique de semi-conducteurs.
A rappeler que L’EMI héberge outre le projet de ST Microelectronics, d’autres organismes et laboratoires de R&D. C’est le cas de point focal du consortium W3C pour l’Afrique et le monde arabe spécialisé en matière de définition des standards de l’Internet.