Editorial

Sécurité routière

© D.R

Pour une fois, les accidents de la route enregistrent une baisse significative.

Le Maroc est enfin descendu sous la barre des 3.000 morts. Mais détromponsnous, cette baisse n’est que conjoncturelle. Autrement dit, la crise sanitaire liée à la propagation de la Covid-19 et les mesures de prévention, notamment le confinement, sont à l’origine de cette baisse.

Ainsi, les routes ont moins tué cette année parce que tout simplement les voitures ont roulé moins. Ironie du sort, le coronavirus a tué des milliers de Marocains et, accidentellement, a réduit le bilan des morts sur les routes. Ceci nous amène à parler de la dangerosité de la conduite sur les routes à l’échelle nationale. Si d’autres éléments matériels peuvent expliquer l’hécatombe sur les routes, le facteur humain demeure malheureusement encore très déterminant.

Le manque de respect du code de la route par les chauffeurs, l’inadvertance des piétons qui traversent n’importe comment sont les ingrédients d’un cocktail macabre qui fait de notre pays l’un des champions de l’insécurité routière. Sommes-nous condamnés à vivre ce genre de situation et recenser des milliers de morts chaque année ?

Nous avons pratiquement tout essayé en changeant des lois et lançant des campagnes de sensibilisation mais les résultats sont loin d’être satisfaisants. Il faut aujourd’hui faire le choix de l’automatisation des infractions et surtout responsabiliser les piétons à travers des amendes adaptées.

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