Sports

Nos athlètes se laissent aller

Aujourd’hui Le Maroc : Vous étes indisponible pour une dizaine de jours à cause d’une entorse. Comment se porte votre cheville?
Nezha Bidouane : Bien. J’ai fait quelques foulées mercredi dernier et je pense reprendre les entraînements vers la fin de cette semaine.
Comment vont vos préparatifs aux prochains championnats du monde de Paris qui auront lieu du 23 au 31 août prochain ?
Je n’ai toujours pas tranché concernant ma participation à ces mondiaux. Après une année sabbatique durant laquelle j’ai mis au monde mon premier enfant, il me fallait du temps pour atteindre le top de ma forme.
Ce genre de manifestations sportives de haut niveau demande plusieurs mois de préparation tandis que je n’ai repris le chemin de la piste que depuis deux mois. Si je me décide à participer à Paris, je prendrais sûrement part à deux ou trois meetings durant le mois de juillet. Une bonne participation à Paris ne serait bien sûr pas de refus, mais mon principal objectif pour le moment demeure les Jeux Olympiques d’Athènes en 2004. J’aurais suffisamment de temps pour peaufiner ma préparation.

Quel serait votre objectif à Athènes ?
Je ne pourrais affirmer que j’étrennerais le métal précieux lors des prochains Jeux olympiques. C’est bien sûr mon rêve, surtout après la déception de Sidney (médaille de bronze. NDLR). Je dirais tout simplement que la participation est une fin en soi. Une médaille quelle qu’elle soit est bien évidemment la bienvenue. C’est pour cela que mon programme de préparation sera essentiellement axé, tout au long de l’année à venir, sur cette manifestation. Comme vous savez, l’année des J.O. n’est pas tout à fait comme les autres. Même la programmation des meetings et des manifestations respecte le calendrier olympique.

Et après les J.O. ?
Je dirais simplement que je ne prendrais ma retraite qu’une fois que je ne pourrais plus courir.

Plusieurs affaires de dopage d’athlètes marocains ont été révélées ces dernières semaines. Quelle est votre réaction ?
Vous savez, ce phénomène des athlètes qui s’adonnent au dopage n’est pas spécifique au Maroc. C’est un problème qui touche toutes les fédérations du monde entier.
Le dernier cas en date, celui d’Asmae Laghzaoui, est un cas isolé, qui est dû à mon avis au désir de jeunes athlètes de devenir champion le plus vite possible. Ils oublient que les Saïd Aouita, Nawal El Moutawakkel, Hicham El Guerrouj et compagnie ont travaillé dur pour atteindre le haut niveau et briller sur la scène internationale. L’inconscience de ces jeunes athlètes est en train de ternir la réputation de l’athlétisme national.

Que faut-il faire pour redorer le blason de cette discipline dans notre pays ?
L’athlétisme est un sport noble. Seule une vraie culture sportive saine inculquée aux jeunes athlètes. Ces derniers doivent apprendre que seul le travail sérieux paye.

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