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Bientôt un programme d’autonomisation socio-économique en faveur des saisonnières

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C’est un projet permettant la pérennisation de leur indépendance financière

Les travailleuses saisonnières marocaines bénéficieront bientôt d’un programme d’autonomisation socio-économique, un projet d’accompagnement qui leur permettra de créer des structures économiques autonomes (TPE ou des activités génératrices de revenu). C’est ce qu’indique un appel d’offres qui vient d’être lancé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), visant à renforcer des capacités de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) pour accompagner et renforcer cette population participant au programme de migration circulaire Maroc/Espagne. «Un certain nombre d’actions seront initiées en vue d’appuyer l’Anapec à mettre sur pied un programme d’autonomisation socioéconomique spécifiquement dédié à cette population, dans une tentative de leur fournir un accompagnement rapproché et adapté tout au long de leur parcours migratoire afin qu’elles puissent, à leur retour, créer leurs propres projets permettant la pérennisation de leur indépendance financière acquise auparavant grâce à cette migration circulaire», lit-on dans le document.

Dans ce contexte, les travailleuses saisonnières bénéficieront d’une offre de service spécifique et un contenu de prestations pour faciliter leur autonomisation. Elles bénéficieront en effet d’une orientation et un accompagnement après leur retour au Maroc pour l’élaboration de leurs plans d’affaires et la création de leurs TPE, coopératives… Selon la même source, une étude a été réalisée dans ce sens afin d’analyser les besoins spécifiques des travailleuses saisonnières et adapter efficacement les services d’assistance post-retour à mettre en place. «La réalisation de cette étude s’est basée sur une enquête exhaustive auprès de 300 travailleuses saisonnières à travers un questionnaire et des visites sur le terrain dans les trois régions pilotes (Rabat-Salé-Kénitra, Béni Mellal-Khénifra et Casablanca-Settat) enregistrant le nombre le plus important de saisonnières agricoles qui partent travailler en Espagne.

Sur la base de cette étude, des outils audiovisuels didactiques et pédagogiques de sensibilisation et d’information destinés aux travailleuses saisonnières seront élaborés», explique la même source.

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