Les analyses et rapports d’experts se suivent et convergent tous vers une même conclusion : le canal digital a été parmi les facteurs décisifs des dernières élections.
Les partis qui ont su et pu y investir et l’exploiter intelligemment en ont tiré de grands bénéfices comme le démontrent les chiffres. Et ce qui paraissait initialement comme un mode de communication par défaut et par obligation, à cause des restrictions sanitaires, s’est avéré être un canal efficace pour toucher des catégories d’électeurs et de citoyens qui n’auraient pu l’être par les dispositifs classiques.
C’est visiblement là un virage que va prendre résolument la classe politique dont l’objectif est, in fine, de communiquer avec toutes les franges de la population. Les élections du 8 septembre ont été une expérience grandeur nature et un laboratoire de ce que devrait être l’action politique dans les années à venir. Le digital pourrait et devrait même être un dispositif principal de la gouvernance et dans la gestion quotidienne de la chose publique au niveau local et régional. Il reste à espérer qu’une fois la fièvre électorale passée, les partis et autres acteurs politiques penseront à maintenir voire renforcer leur communication digitale pour en faire véritablement un pilier de leur stratégie en complément de leur action sur le terrain.
