EditorialUne

Edito : Inertie coûteuse

© D.R

La réflexion sur les systèmes de retraites a démarré en 1990, il y a 31 ans. Et il a fallu attendre 2004 pour que commencent à prendre réellement forme les premiers contours de la réforme.

Et ce n’est qu’en 2022 que les premières briques de la réforme globale, et non pas paramétrique, vont commencer à être posées. Or depuis 2004, les grandes lignes de cette refonte sont quasiment connues et ne peuvent faire l’objet d’aucun refus parce qu’il n’y a pas d’autre schéma possible. Techniquement, la réforme aurait pu être lancée depuis longtemps.

Mais pendant toutes ces années où l’action était ralentie voire freinée le plus souvent par manque de consensus entre les innombrables parties prenantes dont les politiques, les syndicats, les gestionnaires de régimes, les représentations des employeurs, sans oublier les responsables de l’administration publique, la situation n’a fait que se détériorer d’année en année suivant une courbe inversement exponentielle. A tel point qu’aujourd’hui, il ne reste plus ni marge de manœuvre pour les solutions paramétriques ni autre possibilité que de lancer la vraie grande réforme. Et entretemps, l’inertie aura coûté des dizaines de milliards DH.

Articles similaires

ActualitéUne

Plus de 316.000 personnes ont visité le SIEL 2024

Le nombre de visiteurs de la 29ème édition du Salon international de...

ActualitéUne

La DGSN lance la nouvelle plateforme « E-Blagh » pour la lutte contre la cybercriminalité

Une nouvelle plateforme baptisée « E-Blagh », dédiée à la lutte contre la cybercriminalité,...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux

Articles les plus lus