Culture

«Lotfia» en mode a cappella par la voix de Soufiane Nhass

© D.R

C’est une œuvre du patrimoine de Jil Jilala

Le jeune chanteur marocain Soufiane Nhass est de retour sur scène. Pour marquer ce come-back, il vient de lancer, dans un style inédit, le cover du fameux single intitulé «Lotfia», connu également sous l’appellation «Ya lotf Allah el Khafi».
Dans cette œuvre, l’artiste innove en optant, tel qu’il l’exalte, «pour le chant a cappella». Et ce n’est pas tout ! Ce style musical est, selon cet interprète, «adopté pour la première fois au Maroc. Et quoi de mieux que de fusionner ce style à une chanson religieuse à l’occasion de ce mois sacré !». Mieux encore, ce chant est, pour lui, «loin d’être facile».

A ce propos, l’agent artistique Mohamed Moufid Abba Sbaï indique : «Chanter sans instrument revient à dévoiler sa voix et ses possibilités, maîtriser sa respiration et la justesse de ses notes. Voilà toute la puissance de ce mode de chant, soit de la voix, des émotions, et rien que des émotions».
Et ce n’est pas la première fois que Soufiane Nhass, qui s’est éclipsé de la scène de par la pandémie, chante en a capella. Il a, en fait, déjà impressionné le jury de l’émission X factor avec une reprise d’une chanson de «Nas el Ghiwane» en 2003.
Avec «Lotfia», le jeune artiste, qui y a collaboré avec «Was Studio» pour l’enregistrement et le mixage et «Online Sound Paris» pour le mastering, ainsi qu’avec Rachid Nibou, qui en réalisera le vidéoclip, tient à faire revivre ce style auprès du public. Le tout en conservant l’identité de cette œuvre à succès du patrimoine marocain appartenant au groupe «Jil Jilala».

Outre ce morceau, l’interprète a lancé à l’occasion du mois sacré de 2018 le single «Ramadan Kareem», produit par le célèbre artiste Hamid Bouchnak. De plus, Soufiane Nhass a sorti un autre morceau religieux intitulé «Rabbi andi ghir nta» (Je n’ai que toi bon Dieu) en style R’n’B.
Aux côtés de ces œuvres religieuses, cet artiste, de son vrai nom de famille Mhamdi, a conçu des singles modernes à l’instar de «Mayetenssa» (Inoubliable) qu’il a écrit et composé lui-même en sonorités pop, dance & électro.

Un tube qui a marqué le début, en 2014, de sa carrière en solo après avoir été membre du groupe «Nhass» dont il a décidé de garder le nom en hommage à un ami, qui avait de fortes affinités avec lui, et était l’un des membres que le groupe a perdu dans des conditions douloureuses. De surcroît, il avait sorti dans la même année «Ghir Had Lmerra» (Que cette fois-ci). En plus de ces œuvres, l’artiste, qui a au compteur «Dini» (Emmène-moi), est sollicité pour animer des soirées. Il est également invité par des associations pour organiser des concerts bénévoles. Une bonne philanthropie.

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