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Quand Jabir Gharib Mawan «fait des mains et des pieds» pour créer ses œuvres

© D.R

Il peint avec les pieds tout comme les mains, mais sans pinceaux. Cette manière de créer fait la particularité de l’artiste-peintre marocain, Jabir Gharib Mawan, qui s’inspire de tout fait actuel pour dessiner.

Par exemple, en ce Ramadan, il n’a eu de cesse de partager sur sa page Facebook des toiles illustrant des ambiances ramadanesques à l’instar de celles créées par le «Neffar» ou celles régnant dans les rues de Tétouan dont il est originaire ou encore dans les cafés de cette ville. Cet artiste, installé à Strasbourg (France), dessine même des minarets tout comme des paysages de sa ville natale pour laquelle il est nostalgique. Cet artiste, qui réalise également des portraits avec mains sans pinceaux, peint au pastel et à l’acrylique, ainsi qu’à l’encre.

Tout cela fait que M. Gharib a, tel qu’il le révèle, un genre artistique approprié. «Je peux même y donner mon nom. Je n’ai pas de style fixe. Je l’ai plutôt créé de par mes recherches. J’ai également des tableaux avec des paysages de nuit notamment», précise-t-il
De plus, il s’exprime, via son art, sur des sujets d’actualité qui font l’objet de polémique intense. C’est le cas du débat sur le rôle de Chikha dans une série diffusée pendant ce mois sacré dont le contenu a suscité la réaction d’un Cheikh. A travers ses toiles, il donne de plus son avis sur la culture et bien d’autres thèmes.

Quant à sa passion, elle remonte à sa petite enfance. «On n’apprend pas l’art», s’exprime-t-il pour insister sur son amour inné de la peinture. Une bouffée d’oxygène pour l’artiste qui indique exposer «de temps en temps».
A propos de sa ville, dont il dessine par exemple la fameuse place du Feddan, il révèle la visiter pendant les vacances. «Bientôt», confie-t-il. Et ce n’est pas tout ! L’artiste-peintre peut même transformer son propre portrait en photo en noir et blanc.
De temps à autre, ses œuvres, qu’il archive également, sont meublées de colombe blanche sur fonds noirs ou colorés. De quoi mieux révéler sa nostalgie pour le pays et la ville de Tétouan. Chose qu’il vient de faire à travers une compilation de ses œuvres sur fond d’une musique exprimant ce sentiment. Des œuvres qui comprennent également sa propre création de l’Institut des beaux arts de cette cité blanche dont il redessine les murailles aussi.

Sur son mur, il partage en outre sa nature abstraite à sa manière, ses reproductions d’autres artistes de renommée mondiale, ainsi que des hommages qu’il rend à d’autres artistes. Le tout dans son propre style qu’il envisage d’appeler éventuellement le «jabirisme».

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