Culture

Retour sur les 4ème et 5ème journées du Ficam

© D.R

Il s’est poursuivi jusqu’à mercredi

Le Ficam (Festival international du cinéma d’animation de Meknès) satisfait tous les âges. En cette édition, le volet scolaire de la programmation du festival, «Trop Classe le Ciné», qui réunit près de 7.000 écoliers, vient de proposer, tel que le détaille la fondation Aicha qui organise le festival avec l’Institut français, des séances «exclusivement dédiées aux enfants en provenance des établissements scolaires de la ville de Meknès». Ce sont des projections de films adaptés au jeune public, qui lui sont destinés, et un accompagnement pédagogique à destination des enseignants qui sont offerts. A commencer par la projection, en avant-première marocaine, de «La chance sourit à madame Nikuko», en présence de son réalisateur japonais Ayumu Watanabe, invité exceptionnel du festival.


Au Théâtre Mohammed El Mennouni, Marc Boutavant, auteur de jeunesse et illustrateur des personnages de Chien pourri, la vie à Paris !, a, à son tour, présenté le film et a échangé ensuite avec les élèves. «Trop Classe le Ciné leur permet ainsi de rencontrer les grands noms mondiaux du film d’animation, invités du FICAM®», ajoute la même structure. Aux côtés d’Ayumu Watanabe et Marc Boutavant, d’autres sommités, à l’instar de Florence Miailhe, réalisatrice française, Toom Moore, réalisateur irlandais, Sam Kadi, producteur américain, sont allés à la rencontre des scolaires lors du 4ème jour du festival.

Quant à la 5ème journée du festival, elle s’est distinguée par la projection de Le poème de Lamya, film d’ouverture du FICAM® 2022, au Théâtre de l’Institut Français. Sam Kadi, producteur américain du film d’origine syrienne, s’est exprimé devant les élèves présents sur «les enjeux et choix artistiques d’une telle œuvre cinématographique en lien avec la poésie de Jallal Eddine Rumi».


Le volet formation du FICAM®, lui, est dédié aux 150 étudiants issus des écoles d’art, de théâtre, et des métiers du cinéma au Maroc qui ont continué leurs formations qu’ils ont commencées depuis vendredi dernier pour profiter ainsi de l’expérience d’encadrants confirmés dans le domaine du cinéma d’animation. «Ces formations, uniques au Maroc, sont appuyées par une série de conférences, de rencontres et de master class», rappelle la fondation. Dans ce cadre, la productrice franco-algérienne, Malika Brahmi, a présenté les étapes de fabrication de Adam et le nuage magique, son prochain long-métrage. Félix Dufour-Laperrière, réalisateur canadien, quant à lui, a partagé avec le public du festival des images exclusives de La mort n’existe pas, long-métrage d’animation en cours de production.

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