Les bonnes idées et parfois les plus disruptives, voire les plus folles, naissent souvent sous la contrainte ou face à des situations de détresse.
Des solutions de sauvetage peuvent porter en elles de nouveaux modèles et des méthodes qui auraient pu passer pour inimaginables en «temps normal».
Et aucun domaine n’est épargné. Le club catalan du FC Barcelone, dont la renommée est planétaire, n’a rien trouvé de mieux que d’ouvrir la pelouse de son stade mythique et fétiche du Camp Nou aux amateurs de football et joueurs du dimanche moyennant paiement, à raison de 300 euros par joueur, pour un match de 60 minutes. Il n’y a pas si longtemps, au Maroc, et devant la détresse sanitaire, des industriels de l’aéronautique, par exemple, ont dû transformer leurs lignes de production pour fabriquer des équipements médicaux. Ce qui aurait pu paraître loufoque quelques mois auparavant.
Quelques mois plus tard, cette transformation improvisée s’est avérée elle-même porteuse d’un gisement d’opportunités pour l’industrie marocaine sur le moyen et le long terme. Tout comme l’initiative du Barça pourrait ouvrir une piste pour un nouveau modèle de clubs sportifs. Mais une chose est désormais établie : la réflexion en mode dit «disruptif» est porteuse d’une infinité de nouvelles solutions qui pourraient apporter des réponses d’une efficacité insoupçonnable…
