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Signée samedi au 27ème SIEL: «La fragilité excessive de l’art», nouvelle publication de Driss Kattir

© D.R

Le chercheur marocain en philosophie, Driss Kattir, vient de signer au 27ème Salon international de l’édition et du livre (SIEL) son nouveau livre intitulé «La fragilité excessive de l’art». Cette publication, éditée chez la maison d’édition «Khoutout» (Lignes), comprend, tel que le précise l’auteur également esthète, «des études en 160 pages sur les arts plastiques au Maroc qui manquent de critiques sérieuses».
Dans ce livre, l’auteur révèle, selon le critique Yahia Ibn El Walid, «sa référence philosophique».
A propos de cette publication, cet analyste indique : «Au Maroc, la critique artistique en général et celle plastique en particulier n’abonde toujours pas, en termes de réponse esthétique, dans le sens de l’art plastique qui a traversé des étapes. A commencer par la naissance et le leadership continu en atteignant une mutation à ce jour. Le tout en l’absence d’études critiques éminentes et de révisions responsables et approchées». Pour ce critique, l’écrivain est à classer parmi la génération qui vient après la première qui l’a précédée. Celle-ci ayant tiré profit de la philosophie pour l’élaboration d’études d’art plastique au Maroc en donnant des exemples.

Il s’agit entre autres d’Abdelkébir Khatibi, influencé par la configuration et la sémiotique, du chercheur maroco-juif, Edmond Amran El Maleh, qui s’est inspiré de la référence de l’école de Frankfurt, notamment de Walter Benjalin, pour suivre les parcours de l’existence, l’oubli et la douleur dans des œuvres artistiques marocaines, ainsi que du critique maroco-italien Toni Mafini qui a contribué avec des lectures singulières et élargies voire culturalistes sur la peinture au Maroc. «A son tour, Driss Kattir révèle dans son livre époustouflant son idéologie, au-delà du riquiqui linguistique en recourant à de grandes références (Socrate, Heidi, Blanchot et Vattimo Gianteresio) dans le cadre de ses sympathies avec l’art plastique au Maroc sous un angle de soumission à la métaphysique», ajoute M. Ibn El Walid. Pour le même analyste, ce livre est également une «autre facette de la lecture de l’art». Il s’agit, à son sens, d’un fait formant un espace historique et anthologique. «Ainsi, l’art ne continue pas d’être un phénomène mais une partie d’une vision esthétique généralisée de l’existence», poursuit-il. Le tout sans manquer de faire glisser cet art dans la peau de la culture marocaine moderne.

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