Economie

Les minières en petite forme

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D’après la dernière note de la direction des études et des prévisions financières (DEPF) relative à la tendance observée sur les cinq premiers mois de l’année en cours, le secteur des mines est le moins performant à la Bourse de Casablanca,  avec une baisse de 22,1% de l’ensemble des valeurs cotées.
Dans ce rayon, la valeur minière Managem affiche toujours une tendance qui ne reflète pas son immense potentiel. Les sociétés de portefeuille dénotent aussi d’une petite forme (-4,8%) à fin mai 2005. Plombées par les comportements mitigés de certaines locomotives  l’ONA et la SNI, les portefeuilles de holding payent le prix  de la diversité.
Idem pour les télécommunications en chute de 3,9%. Ce secteur reste à long terme une bonne niche.  A l’inverse, Ceux qui ont placé leur confiance dans les sociétés de financement et autres entreprises répertoriées dans cette rubrique doivent se frotter les mains.  Les sociétés de financement arrivent en tête des secteurs en forme (17,7%), devant l’agroalimentaire (13,7%), les banques (11,6%) et les Bâtiments et Travaux publics (4,5%).
Ce dernier secteur n’était pas sur la bonne pente au moment de la publication des résultats des entreprises cotées en mars dernier, avec un indice en recul de 7,4% (bâtiment et matériaux de construction), selon une étude de BMCE Capital. Les prévisions relatives à la «haute saison» des BTP, période coïncidant traditionnellement dans la deuxième moitié de l’année, y sont-elles dans cette reprise ?
Les bonnes performances enregistrées dans ces trois secteurs ont joué un rôle dans l’augmentation du volume global des transactions boursières, évaluées à 68,2 milliards de dirhams, soit 4 fois de plus que celui enregistré à fin mai 2004, selon le rapport de la Direction des Etudes et des prévisions financières. Remarque importante, environ 30,7% du volume global des transactions ont été effectués dans le marché des blocs. Ce compartiment retrouve de la vitalité sous l’impulsion du titre “Itissalat Al-Maghrib”, qui a constitué à lui seul 85,5% des transactions.
Quant au compartiment central, il a attiré 12,2% du volume global des transactions avec là aussi un dynamisme de la valeur «Itissalat – Al-Maghrib » qui cumule 32,7% des transactions, suivies de loin par celle de la BMCE (11,1%). En termes de régularité, les banques restent le meilleur refuge, avec une tendance inscrite dans la durée. Cette tendance globalement positive à la Bourse de Casablanca se reflète sur les indices MASI et MADEX, en hausse respectivement de 3,6 et de 3% sur une année. La capitalisation boursière s’est accrue de 2,5%. Les valeurs industrielles et cimentières, en berne depuis le mois de mars, n’affichent pas une tendance uniforme.
D’une manière générale, la Bourse de Casablanca affiche donc de bonnes performances à l’entame du deuxième semestre 2005, cela malgré une situation macroéconomique du Maroc marquée par un déficit du commerce extérieur et le ralentissement des exportations.

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