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Entrepreneuriat social des jeunes : L’Unicef Maroc met à l’échelle le programme Upshift

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Accompagnement :Pour renforcer les capacités des jeunes, Unicef au Maroc a lancé un appel à manifestation pour la mise à l’échelle du programme Upshift.

Après une expérience pilote dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, le programme Upshift pour l’entrepreneuriat social des adolescents et jeunes sera déployé dans d’autres régions du Royaume. En effet, un appel à manifestation est lancé récemment par le bureau de l’Unicef au Maroc en partenariat avec le ministère de la jeunesse, de la culture et de la communication (MCJS) dont l’objectif est d’accompagner la mise à l’échelle de ce programme sur le terrain dans l’une des régions suivantes : Souss-Massa, Marrakech-Safi et l’Oriental. «L’Unicef au Maroc souhaiterait capitaliser sur les résultats du projet pilote mené en 2020/2021 pour mettre à l’échelle le programme sur une nouvelle région et renforcer ainsi les capacités des jeunes et soutenir leur participation dans leurs communautés à travers des projets sociaux et d’entrepreneuriat», lit-on dans le document.

Il faut noter que Upshift est une méthodologie basée sur les compétences de vie et l’entrepreneuriat social développé par l’Unicef et mise en œuvre dans plusieurs pays à travers le monde. Il permet à des jeunes en situation de vulnérabilité de développer des compétences pour favoriser leur insertion dans le marché de l’emploi et faciliter leur transition vers la vie active. Un des principes d’Upshift est de considérer les jeunes comme des partenaires, plutôt que des bénéficiaires. A cet effet, l’approche vise à appuyer les jeunes avec les compétences et les opportunités nécessaires pour créer et façonner leur propre avenir, tout en ayant un impact positif sur le futur de leurs communautés en identifiant les problèmes auxquels elles font face, et en créant des solutions entrepreneuriales pour les adresser. En effet, ce projet dispose d’une méthodologie qui s’appuie sur les bonnes pratiques du secteur privé (conception à partir de l’humain « human-centred design ») et est flexible afin de permettre de s’adapter aux différents contextes où le programme est mis en œuvre.

Il s’articule par ailleurs autour de 3 phases principales. La première est basée sur la mobilisation. «Cette phase sera aussi la phase d’adaptation du contenu disponible et de la planification de la phase de mise en œuvre», explique le document. La deuxième s’appuie sur un «Atelier d’entreprise sociale» (bootcamp). Cet atelier, note la même source, est prévu sur 4 journées qui peuvent être organisées de différentes manières, selon les besoins ainsi que l’évolution de la situation sanitaire. « La formation sera assurée par des formateurs/mentors qui seront chacun associé à une des équipes identifiées, et comprend différents modules qui auront été préalablement adaptés au contexte en collaboration avec le partenaire de mise en œuvre, de manière à renforcer les capacités des jeunes participants, à observer, comprendre, concevoir, construire et tester des solutions».

Quant à la 3ème phase, elle est basée sur l’accompagnement d’une durée de 3 mois. «Les équipes sélectionnées après le «présenter (pitch)» recevront un fonds de démarrage et bénéficieront d’un accompagnement d’une durée approximative de trois mois. Le partenaire de démarrage sera amené à gérer les fonds de démarrage et devra prendre en considération que les jeunes recevant les fonds de démarrage ne seront pas forcément affiliés à des organisations et pourront être des mineurs».

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