L’annonce a été faite par son producteur : La production égyptienne «Ahl Al Kahf» bientôt en tournée au Maroc

Cinéma: Le Royaume accueillera après l’Aïd Al-Fitr et pendant un mois le tournage de la grosse production égyptienne « Ahl Al Kahf ». Celle-ci met en vedettes plusieurs star égyptiennes à l’instar Khaled Al Nabawi, Mahmoud Hamida et Moustafa Fahmi.

Le Maroc, une terre convoitée pour le tournage par excellence. De grands cinéastes étrangers et arabes continuent de venir tourner leurs films dans le Royaume. En effet, l’équipe de la plus grosse production de l’histoire du cinéma égyptien «Ahl Al Kahf» s’apprête à rejoindre le Maroc. Elle vient d’annoncer l’accomplissement de toutes les procédures légales nécessaires pour terminer les scènes restantes de ce film inédit. D’ailleurs, c’est le producteur égyptien Amro Rachidi qui a annoncé la nouvelle via son compte officiel Instagram tout en révélant que «le contrat a été conclu avec toutes les boîtes de production au Maroc pour filmer les 70% restants du film «Ahl Al Kahf» », écrit-il. Et d’ajouter: «Le tournage commencera après l’Aïd Al-Fitr pendant un mois, si Dieu le veut. Que Dieu le termine bien !».

L’œuvre a été écrite par Ayman Bahgat Qamar. Elle est basée sur une pièce du même nom du regretté écrivain Tawfiq Al-Hakim. Elle est mise en scène par Amr Arafa. Le film, dont une partie a été tournée en Egypte met en vedette plusieurs stars égyptiennes à l’instar de Khaled Al Nabawi, Mahmoud Hamida, Moustafa Fahmi, Ghada Adel Ghazek, Mohammad Farrag, Amr Abdel Jalil et Ahmed Fouad Selim. Il réunit également Reem Mustafa, Sabri Fawaz, Abdel Rahman, Abu Zahra, Hajar Ahmed, Majed Al-Masry, Ahmed Eid et autres.

L’histoire de ce film tourne autour de trois personnes qui dorment pendant une période de plus de trois siècles, avant de revenir à la vie et de se retrouver dans une autre époque différente de celle dans laquelle ils avaient vécu auparavant. Ce qui les place dans une lutte acharnée non seulement avec le temps, mais aussi avec leur entourage et qui se traduit par leur immense sentiment de solitude et d’aliénation. Il faut noter que le tournage de cette grande production a été interrompu il y a deux ans à cause des problèmes de production. Le film est considéré comme la plus grande production de l’histoire du cinéma égyptien, car il simule une époque historique, qui nécessite des fonds exorbitants en plus des accessoires et des décorations.