Arrêté pour complicité à l’adultère, il s’est avéré qu’il faisait l’objet d’une note de recherche pour enlèvement d’une mineure, séquestration et attentat à la pudeur.
A son trente-quatrième année, son casier judiciaire est bien garni. En effet, sa première arrestation remonte à 2011 lorsqu’il a été mouillé dans une affaire de tentative de viol. Puisqu’il était encore très jeune -vingt-deux ans- et qu’il n’avait pas d’antécédents judiciaires, le président de la Cour et ses deux assesseurs à la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca l’ont fait bénéficier, après les délibérations, des circonstances atténuantes et l’ont condamné uniquement à dix mois de prison ferme. Deux ans plus tard, en 2013, il a écopé de 8 mois de prison pour vol simple. Lors de la troisième fois, en 2014, il a été arrêté pour son implication dans une affaire d’ivresse et de possession d’une arme blanche et condamné à seulement un mois de prison ferme. Il a été épinglé encore une fois, la quatrième, à la suite d’une tentative de vol et outrage à un fonctionnaire lors de l’exercice de ses fonctions et condamné par la chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Casablanca à un an de prison ferme. En 2020, il a été arrêté à deux reprises: la première pour son implication dans une affaire encore une fois d’outrage à un fonctionnaire lors de l’exercice de ses fonctions et de violence et qui lui a valu un mois de prison ferme et la seconde concerne les délits de possession de drogue, menace et possession d’une arme blanche, pour laquelle il a passé une année derrière les barreaux. En août 2022, il a été arrêté, pour la septième fois, pour son implication dans une affaire d’adultère. Mais en le fichant, les enquêteurs de la police judiciaire casablancaise ont découvert qu’il faisait l’objet d’une note de recherche à l’échelle nationale concernant une affaire de kidnapping d’une fille mineure, séquestration et attentat à la pudeur. En effet, il a coupé le chemin à cette mineure qui demeure dans un douar de la commune rurale Dar Bouâzza relevant de la préfecture de Nouaceur et se situant à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Casablanca. Il l’a conduite vers une baraque pour la séquestrer, abuser d’elle sexuellement et la sodomiser. Le mis en cause a comparu, mercredi 14 juin, devant la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca. Il a nié les charges retenues contre lui. Mais, la victime l’a reconnu et a relaté à la Cour son drame et la torture qu’elle a subie lors de sa séquestration par le mis en cause. Jugé coupable, ce dernier a écopé de 8 ans de réclusion criminelle.