NTI : Les entreprises ont du mal à recruter la perle rare

Résultats 
La dernière enquête de ReKrute a révélé que «72% des IT sont satisfaits de leur salaire. 78% cherchent activement un nouveau job contre 70% au niveau national et 42% au niveau mondial. 38% des sondés ont été approchés pour des postes à l’étranger sur les 3 derniers mois mais seuls 37% veulent vraiment partir».

Dans le domaine des NTI (Nouvelles technologies de l’information), l’un des principaux obstacles rencontrés par les entreprises est la rareté des profils qualifiés. «Les compétences spécifiques et pointues requises dans ce domaine créent une demande croissante, tandis que l’offre de talents reste limitée», expliquent les auteurs de l’enquête.

Les professionnels de l’informatique sont, par ailleurs, régulièrement sollicités par des offres plus attrayantes à l’étranger, ce qui rend leur fidélisation particulièrement difficile. Au Maroc, 72% des IT ne sont pas satisfaits de leur salaire ce qui les pousse à aller s’essayer sous d’autres cieux. Le dépouillement des questionnaires a révélé en effet que «cette insatisfaction salariale explique très probablement leur forte volatilité professionnelle, avec 78% d’entre eux recherchant activement un nouvel emploi, comparé à une moyenne nationale de 70% et à une moyenne mondiale de 42%. 23% des IT perçoivent un salaire mensuel net entre 6.000 et 10.000 DH. Seuls 13% touchent entre 10.000 et 15.000 DH net/mois et 5% perçoivent plus de 30.000 DH nets/mois».

En termes de fidélisation, l’enquête a fait ressortir que «les 22% des IT qui se disent satisfaits de leur emploi actuel le sont principalement pour l’équilibre travail-vie personnelle (54%), le télétravail (5%), les relations avec le management (5%), les avantages sociaux (49%), le salaire variable, les primes et les bonus (49%)». La moitié des IT travaille en présentiel (54%). 16% sont en télétravail et 30% en mode hybride.

Dans le contexte actuel matérialisé par la transformation digitale, les IT sont extrêmement recherchés tant au Maroc qu’à l’international. «38% des sondés ont ainsi été approchés par des entreprises étrangères pour des postes à l’étranger sur les 3 derniers mois (6% plus de 6 fois, 32% entre 1 à 6 fois). Les Bac+5 et les juniors de moins de 4 ans d’expérience étant les plus recherchés».

Cela dit, seulement 37% des répondants veulent réellement partir. La proximité avec leur famille (59%) étant la principale raison. Autre élément qui est ressorti de l’enquête, le faible pouvoir de négociation des candidats IT. «Malgré la très forte demande, seuls 33% déclarent avoir un fort pouvoir de négociation face aux recruteurs».