Condamnés à l’excellence

C’est un fait connu : les manifestations d’envergure mondiale qu’elles soient sportives, culturelles, économiques, artistiques ou autres sont un booster pour les pays qui les accueillent.

Le Royaume d’Espagne a été propulsé définitivement dans une nouvelle dimension depuis le moment où, en été 1982, il avait organisé sa première et d’ailleurs seule Coupe du monde. C’est cette même Espagne qui fait aujourd’hui équipe avec le Maroc et le Portugal pour la Coupe du monde 2030.

Le niveau de développement atteint aujourd’hui par le Maroc est nettement supérieur à celui de l’Espagne en 1982. Ces 20 dernières années, et c’est un constat unanimement partagé à l’international, le Maroc a réalisé un rattrapage spectaculaire sur les plans économique, social, industriel, institutionnel et des infrastructures.

Il n’a pas attendu d’avoir une rampe de lancement mais l’a fabriquée lui-même en se posant des challenges, des défis, des objectifs. Cela dit, des manifestations et événements tels que, par exemple, les Assemblées annuelles de la Banque mondiale-FMI ou, mieux, une Coupe du monde, feront l’effet de propulseurs nucléaires qui vont placer le Maroc sur une autre orbite supérieure.

La Coupe du monde 2030 condamne inévitablement le Maroc à atteindre un niveau de standard de pays développés d’ici 2030. Il y est engagé irrévocablement et il le réalisera assurément au vu de ce qui a été fait depuis 20 ans.