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Innovation et inclusion financière : Des opportunités prometteuses s’offrent à l’Afrique

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Les participants ont souligné l’impératif pour l’Afrique de tirer profit des opportunités de l’inclusion financière grâce à l’innovation technologique.

Une rencontre a été organisée en marge des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI en vue d’identifier les différents domaines et pistes dans lesquels l’innovation financière peut être un outil efficient pour l’inclusion financière et le développement économique des pays africains.

L’expérience marocaine en matière d’inclusion financière a été mise en avant aux Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI. La vision tracée a permis à ce jour un meilleur accès aux services bancaires de la population.
A l’heure où seulement 29% de la population avais accès à un compte bancaire il y a 5 ans, ce taux se situe aujourd’hui autour de 44%. En parallèle, 30% de la population effectue actuellement des paiements digitaux. Ces chiffres ont été avancés par Kamal Mokdad, président du conseil d’administration de la Bourse de Casablanca, lors de sa participation à une conférence organisée en marge des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI sous le thème «L’innovation au service d’une meilleure inclusion financière des pays africains». Cette rencontre a, en effet, été une occasion pour mettre l’accent sur la nécessité pour l’Afrique de profiter des avancées technologiques afin de créer des solutions financières accessibles et adaptées aux besoins de ses populations.

La finalité étant d’identifier les différents domaines et pistes dans lesquels l’innovation financière peut être un outil efficient pour l’inclusion financière et le développement économique des pays africains. Les participants ont, à cet effet, souligné l’impératif pour l’Afrique de tirer profit des opportunités de l’inclusion financière grâce à l’innovation technologique. «L’inclusion financière constitue l’un des principaux leviers du renforcement de la résilience économique des pays africains et une composante essentielle des modèles de développement. C’est un élément essentiel du développement économique et social étant donné qu’elle permet à un plus grand nombre de personnes d’accéder aux services financiers de base», explique M. Mokdad. Le responsable a, cette occasion, mis l’accent sur l’implication de la Bourse de Casablanca dans la mise en œuvre de la stratégie nationale d’inclusion financière en jouant un rôle de premier plan dans l’innovation, la formation, la vulgarisation et la promotion de la Bourse, du marché de capitaux et de la finance, surtout en tant que culture essentielle pour l’évolution socioéconomique du Maroc.

Le responsable a dans ce sens indiqué que «l’ensemble des objectifs fixés par le Nouveau modèle de développement et la Charte de l’investissement requiert des ressources humaines qualifiées dans le domaine de la finance ainsi qu’un niveau d’expertise à la hauteur des ambitions de notre pays ». Cette rencontre organisée par la Bourse de Casablanca, en partenariat avec le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, a été une occasion de souligner le rôle de la formation académique dans la promotion de l’innovation en matière d’inclusion financière dans les pays africains. Intervenant dans ce sens, Mouha Taourirt, président de l’Université Cadi Ayyad, a indiqué que «les universités jouent un rôle essentiel dans la préparation des étudiants et des professionnels à relever les défis et les opportunités de l’inclusion financière grâce à l’innovation».

Et de poursuivre que «la recherche et développement permet de suivre et d’exploiter les technologies émergentes, telles que la blockchain, l’intelligence artificielle, les big data, qui peuvent être utilisées pour créer des solutions financières novatrices».
Il est à noter qu’en marge de cette rencontre, une salle des marchés a été inaugurée au sein de la Faculté des sciences et techniques (FST) de l’université Cadi Ayyad de Marrakech. Cette structure se veut le fruit d’une coopération entre l’Université et la Bourse de Casablanca dans la perspective d’ouvrir des salles similaires, notamment au sein de l’Ecole nationale du commerce et de gestion (ENCG) dans l’objectif de développer la culture et la recherche financières.

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