Quand un investisseur de renom doit choisir entre deux ou plusieurs pays pour s’implanter, il le fait en fonction de plusieurs paramètres.
La stabilité, le cadre fiscal, le foncier, la connectivité, la qualité des infrastructures, de plus en plus aussi la disponibilité en nombre des compétences et ressources qualifiées… tous sont des facteurs qui entrent en jeu dans l’équation.
Des pays compétiteurs du Maroc sont tous dans la même course et disposent à des degrés plus ou moins rapprochés d’offres et de dispositifs comparables. Dans les décennies à venir, la différence sera faite par deux facteurs essentiellement : d’un côté, le talent, plus que la compétence, et les capacités d’innovation et, de l’autre, les aptitudes à «délivrer» dans les délais et avec un niveau de conformité tendant vers le «zéro défaut».
Cette culture du «delivery» est devenue décisive à tous les niveaux y compris pour ce qui est des politiques publiques. Quand un industriel s’implante au Maroc, il le fait sur la base d’un business plan qui se projette dans le futur et dont la réalisation est tributaire de la réalisation des promesses faites dans l’offre Maroc.
Aujourd’hui, force est de constater que le Maroc a délivré ce qu’il a promis aux gros opérateurs venus s’y implanter dans différents secteurs, notamment l’automobile, l’aéronautique, l’offshoring, l’électronique. Cette culture du «livrable» devra être généralisée et davantage ancrée dans le mindset des acteurs économiques marocains qu’ils soient publics ou privés.
