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Entre l’AMSSNuR et PortNet : Tout un système digital pour l’importation des sources de rayonnements ionisants

Said Mouline, DG de l’AMSSNuR

Dès ce mercredi, le 1er système intégré de gestion des activités métiers (Sigam) de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR) et le Guichet unique national du commerce extérieur (PortNet) sera lancé. Les contours en ont été présentés mardi à Rabat.

Concrètement, les demandes d’autorisations d’importation des sources de rayonnements ionisants soumises à l’AMSSNuR sont désormais dématérialisées. Voici comment cela se passe selon l’ensemble des parties prenantes.

Un lancement après convention

D’après le tout nouveau DG de l’AMSSNuR, Said Mouline, ce lancement du système intégré (Sigam) de l’agence qu’il chapeaute via le Guichet unique national de commerce extérieur (PortNet) fait suite à une convention remontant à 2021 qui «porte sur la dématérialisation de l’autorisation d’import ou d’export déposée auprès d’AMSSNuR». Pour lui, cela permettra de s’inscrire dans la politique nationale de digitalisation. Dans les détails, ce Sigam se veut, selon ses dires, de «simplifier et digitaliser les procédures de contrôle à l’importation, d’exportation, du transit, d’améliorer les délais de délivrance, et d’offrir un parcours simplifié de délivrance». D’après le DG, qui met en avant l’apport de l’ADII (Administration des douanes et impôts indirects), ce système «prévoit entre autres un échange d’informations entre les parties prenantes, voire une traçabilité». A ses yeux, ce projet revêt une importance de par l’organisation et le contrôle de gestion qu’il propose. Et ce n’est pas tout ! «Le système offre la possibilité de paiement en ligne ainsi qu’une transparence aussi bien pour les entreprises que les citoyens », avance-t-il en rappelant des délais de séjour écourtés de la marchandise aux ports. Le tout en révélant sa contribution à la réduction de l’empreinte environnementale qui semble lui être toujours chère depuis son mandat à la tête de l’Amee.

Des opérateurs économiques comme 1ers bénéficiaires

«Cette avancée va révolutionner la manière dont nous soumettons des demandes et octroyons des autorisations d’importations en opérant un échange 100% digital entre le guichet unique PortNet, le guichet unique national de commerce extérieur et le système intégré de gestion des métiers de l’AMSSNuR et l’Administration des douanes et impôts indirects», estime de son côté la directrice de l’Agence nationale des ports (ANP), Nadia Laraki. En d’autres termes, cette collaboration s’inscrit, d’après elle, dans la «volonté de simplifier les procédures portuaires et d’accélérer la transformation digitale de l’ensemble des opérations». «Les opérateurs économiques sont les premiers à bénéficier de cette avancée majeure qui se traduira par une réduction significative des délais de séjour des marchandises aux ports », enchaîne-t-elle d’emblée. Une démarche qui, d’après elle, se veut aussi de «faciliter les échanges de données avec les organismes de contrôle». Le tout en rappelant la décision gouvernementale du temps de Driss Jettou. Egalement de la partie, Youssef Ahouzi, DG de PortNet, abonde dans le même sens de «l’apport pour les acteurs économiques». L’objectif étant, pour lui, de «démontrer l’importance et la valeur ajoutée de l’interopérabilité».
Le tout en mettant en valeur la démarche de dématérialiser non seulement des procédures administratives, voire non administratives, voire d’améliorer la qualité des services et «renforcer la compétitivité des acteurs économiques». Pour sa part, Ismail Ferhat, chef de division à l’ADII, met en avant la douane en tant que l’un des précurseurs de dématérialisation à travers un premier système, suivi d’un autre pour l’interopérabilité du commerce extérieur. L’objectif étant d’améliorer l’expérience client importateur et exportateur. « Pour la douane, nous espérons se baser sur ce palier dès demain pour travailler sur l’amélioration de l’expérience de notre logique de gestion basée sur l’analyse de risques et la confiance avec l’opérateur économique », conclut-il.

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