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TVA, IS, IR, lutte contre l’informel… La CGEM examine les nouvelles dispositions du PLF 2024

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Selon hakim Marrakchi, le Maroc traverse un momentum positif sur lequel la CGEM souhaite capitaliser (D.R.)

La commission fiscalité et douane de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a examiné, vendredi, les nouvelles dispositions du projet de loi de Finances 2024, relatives à la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), à l’Impôt sur les sociétés (IS), à l’Impôt sur le revenu (IR) et à la lutte contre l’informel.

Animant une conférence de presse, le président de la commission, Hakim Marrakchi, a souligné les efforts déployés pour la réforme de la TVA qui devrait s’étaler sur la période 2024-2026, et qui consiste en la réduction des taux ou leur alignement progressif.
«Les principes fondamentaux que nous souhaiterions atteindre à travers cette réforme sont la neutralité de la TVA et la généralisation du droit à déduction et du droit au remboursement», a-t-il fait savoir.
Et d’ajouter que d’autres ajustements ont été revendiqués par la CGEM, notamment au niveau de l’IR qui a un impact direct sur l’entreprise et le coût du travail, alors que les entreprises ont besoin de renforcer leur capital humain.

«Nous attendons aussi des dispositions en matière douanière de façon à mettre en œuvre les premiers éléments inclus dans le rapport sur le Nouveau modèle de développement qui parle de choc de compétitivité», a-t-il soutenu. Pour ce qui est de la lutte contre l’informel qui constitue «un fléau pour le développement socio-économique du pays», M. Marrakchi a salué les actions entreprises par le gouvernement dans le PLF 2024. A ce titre, il a assuré que la CGEM, en tant qu’organisation responsable, continuera à jouer un rôle de facilitateur dans la démarche d’élargissement de l’assiette et dans la sensibilisation de la communauté des affaires.
Par ailleurs, M. Marrakchi a évoqué le contexte économique marqué par l’inflation et la hausse des taux d’intérêt, deux facteurs qui «ont pour effet de ralentir la croissance économique et de fragiliser les entreprises et qui nécessitent des mesures appropriées pour protéger à la fois le tissu entrepreneurial, le consommateur et les travailleurs».

Il a par ailleurs rappelé l’une des avancées majeures et «audacieuses» de la loi de Finances 2023, notamment la réforme globale des taux de l’IS, avec l’instauration progressive sur quatre ans d’un IS commun de 20% pour la quasi-totalité des entreprises marocaines.
Néanmoins, a-t-il estimé, il est des points à améliorer, ajoutant que le Maroc traverse un momentum positif sur lequel la CGEM souhaite capitaliser pour mettre en place un environnement favorable à l’investissement privé et faciliter l’émergence de champions nationaux, créateurs d’opportunités pour l’ensemble des PME et leur écosystème.
Cette conférence de presse a été l’occasion pour M. Marrakchi et le vice-président de la commission, Abdelmejid Faiz, d’échanger avec les journalistes autour des nouvelles dispositions proposées par le PLF 2024, ainsi que de partager les principales revendications de la CGEM en matière de réforme fiscale.

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