Culture

«A tout prix» sur les planches marocaines en décembre

© D.R

Les 5, 7 et 9 décembre, la comédie française « A tout prix » sera respectivement sur les planches du théâtre Meydene à Marrakech, de la Salle Bahnini à Rabat et du Studio des arts vivants à Casablanca. En prélude à ces représentations, ses comédiens en révèlent les dessous.

Son intrigue est une bonne idée. Mieux encore, ses comédiens se glissent dans une peau hilarante pour l’interprèter. Un tempérament qu’ils laissent voir déjà sur l’affiche de leur show. En attendant ces représentations au Maroc, en voici un avant-goût.

Une femme patronne dans l’intrigue
Cette pièce de théâtre raconte l’histoire d’une patronne, Véronique, et son assistant, Bernabé. Bien qu’ils soient en couple, elle le licencie. Ainsi leur cohabitation dans leur petit appartement devient compliquée. A leur insu, une grosse somme d’argent est cachée dans leur salon. Cet argent doit absolument être récupéré par un individu peu fiable, appelé Daniel dans cette œuvre jalonnée de disputes, d’événements inattendus et de tentatives de séduction. A propos de cette histoire, son autrice, Kriss Groll, également comédienne, révèle : «Je trouve ça intéressant de mettre une femme patronne». Quant à ses deux tâches d’écrire la pièce et d’y jouer, «c’est un vrai challenge». A son sens, « jouer est un réel métier». «J’ai beaucoup de respect pour les comédiens, car il faut avoir une grande technique et beaucoup de rythme, surtout dans les pièces de boulevard. J’aime pouvoir jouer, car ça me donne une autre perspective et je peux voir en direct comment le public réagit», enchaîne-t-elle d’emblée. Et ce n’est pas tout ! L’autrice ne manque pas d’expliciter la teneur de «A tout prix». «Cette comédie, très cartoon, on s’exprime librement, mais il y a beaucoup de second degré, c’est une pièce légère, parfaite pour se détendre en famille, entre amis ou seul après une journée de travail», avance-t-elle.

Du côté de chez le metteur en scène et les comédiens
Le metteur en scène, Eric Delcourt, lui, révèle une morale. «L’argent ne fait pas le bonheur… des uns mais parfois celui des autres», explique-t-il. Le tout en rappelant avoir joué ses pièces au Maroc. L’aventure de la pièce de Kriss Groll a commencé en 2020 juste avant le Covid qui a freiné son envol dans un premier temps. A propos du Royaume, il confie : «J’ai à chaque fois passé un moment magique. Et le public marocain est chaleureux et bienveillant. Je ne connais pas bien le Maroc mais ce que j’y ai vécu et les gens rencontrés sur place sont de très bons souvenirs. J’ai envie de le découvrir en tant que touriste sans la pression et le timing d’une pièce à jouer».

A son tour, l’artiste, Alexandre Serret, abonde dans le même sens. «Rigoler de tout est un signe d’intelligence. Le fric nous rend fou et peut détruire très rapidement les relations humaines», révèle ce comédien, également co-metteur en scène qui a «hâte» de se produire au Maroc qu’il visitera pour la première fois le temps de ces représentations.

Pour sa part, le comédien Lukas Delcourt se félicite de son personnage. «J’aime bien le fait que mon personnage veuille à tout prix montrer à sa copine (et donc à sa boss) qu’elle a fait une grosse erreur en le virant, quitte à en faire des caisses ou en se ridiculisant davantage», raconte-t-il. Par la même occasion, il évoque sa tournée «Star Academy3» au Maroc. «On s’est produit à Marrakech et Rabat en 2004. L’accueil et l’ambiance étaient extraordinaires. On sentait les vibrations dans tout le stade de Rabat. Quant à Marrakech j’ai beaucoup aimé l’atmosphère de cette ville, les gens et les paysages. Il faut dire qu’on a été très chouchoutés là-bas», se remémore-t-il en se souvenant avoir découvert en vacances Agadir et Taroudant. «C’était déjà un bel avant-goût», commente-t-il. Donc, vivement la prochaine tournée avec «A tout prix» pour mieux découvrir le pays.

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