Une 7ème édition placée sous le signe de l’innovation et de la cohésion sociale

Séminaire national des affaires juridiques, administratives et financières

Placée sous la thématique de «l’inclusion, la voie vers un Maroc sérieux et ambitieux», la 7ème édition du Séminaire national des affaires juridiques, administratives et financières (SNAJAF) des junior-entreprises s’est tenue les 16 et 17 décembre à Rabat Business School (UIR).

L’événement a permis d’explorer le pouvoir de l’inclusion comme moteur de développement, stimulant l’innovation et renforçant la cohésion sociale. Pour rappel, la Confédération des junior-entreprises marocaines (CJEM) a été créée en 2017. Sa mission première est la promotion du mouvement des junior-entreprises à l’échelle nationale et sa représentation en dehors du pays. En clair, l’ONG joue un rôle essentiel dans la préparation des étudiants à devenir des entrepreneurs et des cadres agiles. L’objectif étant de les outiller pour mieux répondre aux besoins évolutifs du développement socio-économique du pays. Elle se positionne, ainsi, comme un catalyseur pour l’implication des jeunes dans la dynamique de développement national.

Sur le plan organisationnel et juridique, la Confédération veille à ce que le statut de ces junior-entreprises soit juridiquement reconnu et valorisé auprès des entreprises et participe à l’expansion du mouvement sur le territoire national en créant annuellement de nouvelles junior-entreprises dans les différents établissements de l’enseignement supérieur. A Rabat Business School, le thème débattu renvoie à l’inclusion en tant que notion essentielle du développement, englobant tous les aspects de la société. A travers ce séminaire, les organisateurs ont voulu libérer les idées, les talents et les perspectives au regard des étudiants. L’initiative vise à consolider la cohésion sociale, à favoriser l’innovation et stimuler l’économie à l’échelle de l’étudiant.

Bref, la perspective inclusive envers les jeunes ambitieux et passionnés est réelle. Et les actions devraient se perpétuer avec l’instauration de bureaux de la confédération à travers le système éducatif supérieur du Royaume. Le capital humain étant le moteur d’une économie. Rabat Business School (UIR) s’est engagée, à travers cet événement, à soutenir les initiatives en faveur de la promotion de l’entrepreneuriat chez l’étudiant et l’inclusion. L’avenir de la jeunesse marocaine en dépend. Et l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur devraient unir leur forces pour fédérer celles-ci. Le tissu des entreprises marocaines ne pouvant pas absorber tous les lauréats placés annuellement sur le marché du travail. La création d’entreprise est certes la solution pour pallier cela, mais il s’agira de mettre les filets sociaux adéquats et l’accompagnement nécessaire pour que le processus soit viable.

L’initiative de la Confédération auprès des établissements supérieurs est certes importante, mais les pouvoirs publics devraient soutenir le mouvement pour que les opportunités dans l’écosystème économique soient accessibles à des jeunes pas forcément armés pour concurrencer les grands. Le dilemme est là. Si l’on veut que les efforts ne soient pas vains…